Dernière mise à jour à 08h29 le 12/09
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a salué mardi la décision de l'administration du président des États-Unis, Donald Trump,de fermer le bureau de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) à Washington.
Le département d'État a annoncé cette décision lundi, et l'a justifiée par l'absence de mesures pour faire progresser les négociations directes avec Israël. Il a également évoqué les efforts des Palestiniens pour saisir la Cour pénale internationale afin de poursuivre des Israéliens en les accusant de violations du droit international dans les territoires occupés de Cisjordanie et de la bande de Gaza.
"Les États-Unis ont pris la bonne décision à l'égard du bureau de l'OLP à Washington", a déclaré M. Netanyahou dans un communiqué publié par son bureau.
"Israël soutient les actions des États-Unis, qui visent à clarifier aux Palestiniens que leur refus de négocier et les tentatives d'attaquer Israël devant les forums internationaux ne feront pas progresser la paix", a-t-il dit.
Cette décision des États-Unis a été condamnée par les Palestiniens. "Cette escalade dangereuse montre que les États-Unis sont prêts à démanteler le système international afin de protéger les crimes israéliens et les attaques contre les territoires et le peuple de Palestine, et contre la paix et la sécurité de notre région", a déclaré dans un communiqué le secrétaire général de l'OLP, Saëb Erakat.
L'administration Trump a mené des préparatifs en vue de dévoiler son très attendu plan de paix au Moyen-Orient, toutefois les dirigeants palestiniens ont refusé de dialoguer avec les envoyés de M. Trump suite à sa décision controversée de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël en décembre dernier.
La mesure récemment annoncée est la dernière en date d'une série de mesures prises par la Maison Blanche à l'encontre des Palestiniens, comprenant également l'arrêt des financements à l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, l'UNRWA.