Les manifestations radicales poussent Hong Kong vers un abîme dangereux

Les manifestations radicales à Hong Kong, qui perdurent depuis près de deux mois, ont gravement affecté la prospérité et la stabilité de la région et poussent celle-ci vers un "abîme dangereux", a annoncé mardi un porte-parole du gouvernement central.

Les manifestations organisées ces deux derniers mois sont allées au-delà de la liberté de réunion et de manifestation ou de protestation et ont entraîné une escalade vers des actions extrêmement violentes, a déclaré Yang Guang, porte-parole du Bureau des affaires de Hong Kong et de Macao relevant du Conseil des Affaires d'Etat, lors d'une conférence de presse.

"Avec des moyens renforcés, une intensité croissante et une destruction de plus en plus grave, ces actes sont choquants", a déclaré M. Yang.

A ce jour, 461 personnes ont été blessées dans les violents conflits, dont 139 policiers, selon lui.

M. Yang a déclaré lors de la conférence de presse que les manifestations avaient gravement affecté l'économie de Hong Kong et les conditions de vie de la population, précisant que le produit intérieur brut de la région au deuxième trimestre n'avait augmenté que de 0,6% en termes réels en base annuelle, et que dix-huit pays et régions avaient émis des rappels de sécurité pour les voyages à Hong Kong.

Un petit nombre de radicaux violents sont au front, avec des citoyens bienveillants malavisés et contraints au milieu, mais les cerveaux en coulisses sont les forces anti-Chine à l'intérieur et à l'extérieur de Hong Kong qui tentent de saper Hong Kong, a indiqué le porte-parole.

"Ils déclarent que ce qui est noir est blanc et n'ont épargné aucun effort pour mettre en avant les idées fausses et les absurdités, telles que la soi-disant "désobéissance civile" et même l'idée fallacieuse que "seule la violence peut résoudre les problèmes", a-t-il expliqué.

Ils ont justifié et encouragé la violence, essayant de traîner tous les résidents de Hong Kong dans des querelles politiques et intensifiant les contradictions sociales.