Dernière mise à jour à 09h03 le 08/02
La croissance économique de la région autonome ouïgoure du Xinjiang en Chine et la croissance démographique de la communauté ouïgoure démentent la fiction colportée par certains politiciens occidentaux, a déclaré un sénateur pakistanais.
Le groupe ethnique ouïgour en Chine réside principalement dans le Xinjiang, une région où vivent également d'autres ethnies comme les Kazakhs et les Kirghizes, et dont la population, en particulier les Ouïgours, ne cesse de croître, a indiqué le sénateur pakistanais Mushahid Hussain Syed dans une interview accordée vendredi à Xinhua.
Ils mènent leur vie en paix dans le Xinjiang, a rappelé M. Syed, président de la commission permanente du Sénat pakistanais sur les affaires étrangères, qui a visité le Xinjiang une vingtaine de fois au cours des deux dernières décennies et a vu une communauté dynamique grâce à son interaction avec la population locale.
"Je suis allé dans des mosquées de Kashgar. Je me suis rendu au Grand Bazar à Urumqi. Nous avons pris part à des programmes (événements) de musique, dansant ensemble avec différentes communautés vivant au Xinjiang", a-t-il dit, faisant référence aux Ouïgours, aux Han, aux Kazakhs, aux Kirghizes et aux Ouzbeks.
"Le Xinjiang est une région de Chine très pluraliste, dynamique et en pleine croissance, située au cœur de la Ceinture économique de la Route de la soie", a souligné le sénateur pakistanais.
M. Sayed a constaté un développement spectaculaire dans le Xinjiang, dont les habitants obtiennent davantage de meilleurs logements, bénéficiant d'un mode de vie et d'infrastructures améliorés au fil des ans.
"Tout cela montre qu'il y a une augmentation progressive du niveau de vie des habitants du Xinjiang, y compris de la communauté ouïgoure, avec des emplois rémunérés, avec un nouvel accès à l'éducation et à l'emploi", a-t-il indiqué. "Je pense donc que comme le reste de la Chine, les habitants du Xinjiang se construisent un nouvel avenir pour une vie meilleure au fil du temps".
L'économie du Xinjiang a connu une croissance annuelle de 3,4% en 2020, soit 1,1 point de pourcentage de plus que la croissance économique nationale, selon le rapport de travail du gouvernement local.
Pour le sénateur, qui a pris note des réalisations économiques du Xinjiang l'année dernière malgré l'impact du COVID-19, la Chine a montré l'exemple avec ses progrès dans la lutte contre le virus, alors que le monde souffre de la pandémie.
En outre, ces dernières années, la population ouïgoure du Xinjiang n'a cessé de croître. De 2010 à 2018, elle est passée de 10,17 millions à 12,72 millions, soit une augmentation de 25,07%.
Le taux de croissance de la population ouïgoure est non seulement supérieur à celui de la population totale du Xinjiang, qui est de 13,99% pour la même période, mais aussi à celui de tous les groupes ethniques minoritaires de la région, qui est de 22,14%, sans parler des 2% de la population Han.
Quant aux allégations erronées de certains politiciens occidentaux, dont l'ancien secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo, M. Syed a conclu qu'elles étaient simplement motivées par des raisons politiques dans le but de diffuser de fausses informations sur la Chine.
Les allégations de "génocide" et de "crime contre l'humanité" de Mike Pompeo ont été un coup d'éclat pour marquer des points dans ses calculs politiques et pour apaiser sa circonscription d'extrême droite belliqueuse, a jugé le sénateur.
Certains hommes politiques occidentaux considèrent la Chine "comme un nouvel ennemi et tentent de la diaboliser, la diviser et la déstabiliser par tous les moyens possibles, par la diffusion de fausses nouvelles, les falsifications ou la diabolisation", a-t-il poursuivi.
Malmener la Chine et interférer dans ses affaires internes pourrait être dangereux, a averti M. Syed, mettant en garde contre les risques de telles actions et la poursuite d'une "nouvelle guerre froide".