Dernière mise à jour à 14h23 le 20/04
Les Etats-Unis ont dénigré à plusieurs reprises la Chine en fabriquant des réclamations de "travail forcé" au Xinjiang, mais les faits montrent que l'étiquette de "travail forcé" appartient aux Etats-Unis eux-mêmes, a déclaré lundi un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Le porte-parole Wang Wenbin s'est ainsi exprimé lors d'un point de presse en réponse à une question concernant un communiqué publié par un groupe d'experts des droits de l'homme de l'ONU, selon lequel le programme américain antiterroriste "Récompenses pour la justice" enfreint les droits de l'homme de certains individus qu'il cible.
En raison de la participation suspectée dans les activités terroristes, les Etats-Unis forcent souvent les gens d'autres pays à coopérer avec eux à l'encontre de leur volonté en les menaçant de sanctions et d'autres moyens coercitifs, qui s'inscrivent dans le cadre de "travail forcé" comme le définit l'Organisation internationale du travail, a indiqué M. Wang.
Notant que ces actes ont porté atteinte aux droits au travail, à la liberté de déplacement et à la réputation des personnes concernées, et ont violé gravement l'esprit humanitaire et la loi internationale, M. Wang a indiqué que les experts concernés des mécanismes spéciaux ont également déclaré avoir soulevé des préoccupations à ce sujet auprès du gouvernement américain à maintes reprises, mais qu'ils n'ont reçu aucune réponse à ce jour.
"La Chine exhorte les Etats-Unis à écouter les préoccupations de la communauté internationale, à examiner leurs propres problèmes graves des droits de l'homme et à prendre des mesures concrètes pour les améliorer", a-t-il ajouté.