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Les archéologues chinois et ouzbèkes font équipe pour des fouilles sur la Route de la Soie

le Quotidien du Peuple en ligne | 27.09.2016 13h43

Ces trois dernières années, les archéologues chinois et ouzbèkes ont fait ensemble des progrès remarquables dans les recherches archéologiques sur l'ancienne Route de la Soie.

Ils ont annoncé leur progrès archéologiques lors du Séminaire international en cours sur l'Initiative Une ceinture et une route, qui a eu lieu les 26 et 27 septembre à Xi'an, le point de départ de l'ancienne route reliant la Chine, l'Asie centrale et l'Europe et l'actuelle capitale de la Province du Shaanxi, dans le Nord-ouest de la Chine. Ils ont annoncé avoir découvert un grand nombre de nouveaux sites, notamment plusieurs sites de peuplement à grande échelle d'une ancienne culture nomade, qui ont permis de combler les lacunes des recherches précédentes.

Wang Jianxin, professeur de l'Université du Nord-ouest à Xi'an, a dirigé son équipe au début des recherches archéologiques entre 2009 et 2013.

« Les recherches archéologiques sur la Route de la Soie ont commencé avec les fouilles de la tombe de Zhang Qian (164-114 avant JC), auteur de nombreux voyages sur la Route de la soie, faites par l'université en 1938 avec l'appui de la science moderne », a déclaré M. Wang.

Selon M. Wang, les recherches archéologiques sont passées par trois étapes. La première étape a duré de 1937 à 1949, lorsque les projets archéologiques de la Route de la Soie ont commencé et que les fondations furent posées. La deuxième étape s'est entendue entre 1949 et 2000, quand l'archéologie de Route de la Soie s'est développée rapidement et a mis en évidence ses caractéristiques. La troisième étape a commencé en 2000 et se poursuit toujours, avec l'université qui tente de renforcer la discipline de l'archéologie et son avance au sein des universitaires.

Depuis 2000, les archéologues de l'Université du Nord-ouest se sont non seulement concentrés sur les recherches archéologiques dans la région Nord-ouest de la Chine, une région importante situee le long de la Route de la Soie, mais aussi ouvert un nouveau domaine, celui de l'archéologie internationale de la Route de la soie, et ont prolongé les recherches archéologiques à l'Asie centrale, a précisé le professeur.

De 2009 à 2013, les archéologues chinois et étrangers ont étudié à trois reprises les vestiges historiques de l'Ouzbékistan et du Tadjikistan.

« En particulier, après que le président Xi Jinping ait proposé l'Initiative Route de la soie, l'université a renforcé l'archéologie de la Route de la Soie et encouragé la coopération avec l'Institut d'Archéologie de l'Académie des sciences d'Ouzbékistan », a déclaré M. Wang.

Amridin Berdimurodov, directeur de l'Institut d'archéologie de l'Académie des Sciences de la République d'Ouzbékistan, a de son côté précisé que son institut a signé un accord de coopération de projet avec l'Université du Nord-ouest sur les recherches archéologiques en décembre 2013, et ils n'ont eu la chance de coopérer avec des archéologues étrangers qu'après que le pays soit devenu indépendant.

Ces trois dernières années, les archéologues des deux pays ont découvert un ancien site de peuplement d'une culture nomade, plus de 400 sortes de tombes et plus de 10 sites d'habitation à Samarkand, en Ouzbékistan.

Les archéologues des deux pays estiment tous que les travaux archéologiques sur la Route de la Soie ont considérablement renforcé la compréhension des pays et des peuples le long de la route de la Soie, et qu'ils continueront à contribuer à promouvoir la prospérité et le développement communs.

 

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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