Dernière mise à jour à 16h14 le 27/09
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, se trouvait lundi à Carthagène, en Colombie, pour assister à la signature historique de l'accord de paix entre le gouvernement colombien et les rebelles des Forces armées révolutionnaires de Colombie -- Armée populaire (FARC-EP).
Le président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Peter Thomson, devait également assister à la signature de cet accord qui doit mettre fin à des décennies de conflit.
Ban Ki-moon devait prononcer, lors de la cérémonie, un discours, dans lequel il devait saluer le courage des équipes qui ont négocié, a précisé son porte-parole, lors d'un point de presse à New York.
La Mission des Nations Unies en Colombie, composée d'observateurs internationaux non armés, sera chargée d'aider à mettre en œuvre l'accord de paix et de surveiller et de vérifier le dépôt des armes.
La semaine dernière, à la tribune de l'Assemblée générale des Nations Unies, le Président colombien, Juan Manuel Santos Calderon, avait solennellement déclaré que la guerre dans son pays avait pris fin.
"L'Amérique, ce vaste continent avec toutes ses îles, de la Patagonie à l'Alaska, est désormais une zone de paix", avait-il dit.
L'accord de paix a été conclu en août à La Havane, à Cuba. Après sa signature, il sera ratifié par le peuple colombien lors d'un référendum le 2 octobre. Aux termes de l'accord, les FARC cesseront d'exister en tant que groupe armé, réintégreront la société et pourront devenir un mouvement politique.