Dernière mise à jour à 08h55 le 24/01
Le Centre culturel de Chine à Paris a célébré samedi le Nouvel An chinois, une semaine à l'avance, avec un florilège d'animations témoignant de l'élégance de la culture chinoise et de ses traditions, un spectacle impressionnant pour les invités français.
De nombreuses activités ont été organisées, telles que le maniement des baguettes, une présentation de l'art du papier découpé, ou encore un atelier cuisine autour de la confection de raviolis chinois.
Une véritable découverte culinaire à laquelle la jeune Anaïs a été initiée par une amie chinoise : "Je n'ai jamais mangé de raviolis chinois avant", confiait-elle à Xinhua. Lors de cet atelier, les deux jeunes femmes suivaient les instructions avec grande application, pour bien rouler la pâte autour de la farce.
L'un des temps forts de cette journée de célébrations était sans aucun doute la cérémonie du thé sencha, dans le style Tang, animée par Zhang Xiaolin, qui travaille pour une société de promotion de la culture traditionnelle chinoise.
"Il faut douze heures de formation, théorique et pratique, pour acquérir le savoir-faire nécessaire pour mener cette cérémonie du thé, qui était autrefois réservée à la famille royale et à ses invités d'honneur", expliquait-elle.
Trois jeunes filles, en tenue traditionnelle, ont suivi toutes les étapes de la préparation du thé avant de l'offrir aux invités. "Je ne connaissais pas du tout cette cérémonie du thé, et j'y ai reconnu les spécificités de la culture chinoise : la patience et la minutie", affirmait Jonathan, 31 ans, Français ayant vécu cinq ans près du Guangdong (sud), affectionnant tout particulièrement la gastronomie chinoise.
Parmi les personnes présentes au Centre culturel de Chine, on retrouve des étudiants du centre, à l'instar de Daniel, 69 ans, qui étudie le chinois depuis sept ans.
"J'étais passionné par l'histoire de la Chine et c'est pour mieux la comprendre que j'ai décidé de prendre des cours de chinois", expliquait-il, précisant qu'il avait découvert la cérémonie du thé matcha (style Song) samedi, car il connaissait celle pratiquée au Japon. "Bien qu'il y ait beaucoup de similitudes, je trouve que la façon de faire chinoise est plus douce", soulignait Daniel.
Pour Pascal, 51 ans, étudiant le chinois au centre depuis deux ans et passionné d'art chinois, cette cérémonie du thé est "très codée", contrastant avec la façon dont les Français le consomment.
Parmi les autres animations, on pouvait admirer une succession des meilleurs moments de l'Opéra de Beijing, ainsi qu'une exposition de photographies réalisées lors d'un voyage à l'ouest de la Chine organisé par le Centre culturel de Chine à Paris.