Les forces irakiennes sur le point de chasser l'EI de la partie orientale de Mossoul

Les forces armées irakiennes ont livré de féroces combats lundi pour déloger les combattants de l'Etat islamique (EI) de leur dernier bastion dans les quartiers nord de la partie orientale de Mossoul, a déclaré l'armée irakienne.

Les troupes, appuyées par les forces aériennes irakiennes et de la coalition dirigée par les Etats-Unis, ont progressé jusqu'au quartier de Rashidiyah, et ont pris le contrôle de la partie nord du quartier au terme de violents combats, a déclaré dans un communiqué le lieutenant-général Abdoul-Amir Yarallah, du Commandement opérationnel conjoint.

Les troupes vont maintenant poursuivre leur progression dans le quartier, ainsi que dans la zone adjacente de Baysan, afin de chasser les derniers combattants de l'EI de la partie est de Mossoul, sur la rive gauche du Tigre, la rivière qui coupe la ville en deux, a expliqué le lieutenant-général.

Les récentes avancées des forces irakiennes leur ont en effet permis de reprendre le contrôle de la quasi-totalité de la partie orientale de Mossoul, seules la périphérie nord de Rashidiyah et la zone de Baysan restant aux mains de l'EI.

Selon les experts, une fois que les troupes auront repris toute la partie orientale de la ville, elles pourront se lancer dans une nouvelle phase de leur offensive contre l'EI, en se concentrant sur la partie ouest de la ville.

Le Haut Commissaire de l'ONU pour les réfugiés a déclaré dans un récent rapport que les opérations militaires à Mossoul avaient conduit près de 160 000 civils à fuir leur domicile dans la ville et ses environs, depuis le début de l'offensive de grande envergure lancée en octobre 2016 pour reprendre la principale place forte de l'EI en Irak.

Le 17 octobre dernier, le Premier ministre irakien, Haider al-Abadi, avait annoncé une vaste offensive pour reprendre Mossoul, la deuxième plus grande ville du pays. Située à environ 400km au nord de la capitale irakienne, Bagdad, elle est contrôlée par l'EI depuis juin 2014, lorsque les forces gouvernementales ont abandonné leurs armes et fui, permettant ainsi aux djihadistes de prendre le contrôle de certaines parties des régions du nord et de l'ouest de l'Irak.