Dernière mise à jour à 11h30 le 15/10
Des scientifiques chinois et étrangers ont dévoilé leurs découvertes à la suite de la première étude pangénomique d'un individu ayant vécu il y a 40.000 ans dans la caverne de Tianyuan, près de Beijing.
Cette étude, menée conjointement par des chercheurs de l'Institut de paléontologie des vertébrés et de paléoanthropologie de l'Académie des science de Chine et d'autres équipes dont l'Institut Max Planck d'anthropologie évolutionniste, en Allemagne, a été publiée jeudi dans le journal Current Biology.
Les scientifiques ont généré des données pangénomiques à partir de l'individu de Tianyuan pour étudier sa relation avec les hommes anciens et actuels. Ils ont découvert qu'il était plus étroitement lié aux Asiatiques anciens et d'aujourd'hui qu'aux Européens, selon l'article intitulé "L'individu ancien de 40.000 ans de l'Asie fournit des renseignements sur la structure des populations précoces en Eurasie".
Néanmoins, ils ont découvert que la population à laquelle appartenait l'individu de Tianyuan n'était l'ancêtre direct d'aucun groupe actuel en Asie de l'Est ou en Asie du Sud-Est, mais plutôt une population ayant divergé de celle ayant directement donné les Asiatiques de l'Est et du Sud-Est actuels.
Cette étude met en lumière la migration et la subdivision complexes des populations humaines précoces en Eurasie.