Dernière mise à jour à 16h39 le 26/12
Le premier pont routier reliant la Chine à la Russie, enjambant la rivière Heilongjiang, devrait favoriser un fort développement dans le secteur économique transfrontalier. Avec également des effets positifs pour la Mongolie, en raison de l'augmentation des flux de marchandises et du personnel.
Une entreprise à capitaux mixte va débuter cette semaine les travaux de construction, soit 28 ans après que cette idée ait été proposée pour la première fois. Un exemple à suivre pour la conception de d'autres infrastructures transfrontalières, ont déclaré jeudi dernier plusieurs responsables lors d'une conférence de presse.
Le pont de 19,9 kilomètres, dont près d'un tiers se trouvant en Chine, s'étend de Heihe un village frontalier de la province du Heilongjiang, à la ville russe de Blagoveshchensk.
Avec un coût de construction estimé à 2,47 milliards de yuans (355,6 millions de dollars), l'édifice sera ouvert à la circulation en octobre 2019, selon Pan Yang, un officiel du département des transports du Heilongjiang.
Le responsable a indiqué que son département avait organisé 33 ronds de discussions avec la ville de Blagoveshchensk après l'année 2013. Un accord de construction du pont ayant été signé en septembre 2015.
Les employés russes de la coentreprise se sont mis à la tâche en Chine, alors que leurs collègues chinois vont également entamer leur travail en Russie, a précisé Tian Lin, chef du bureau de la construction routière de la province chinoise.
La joint-venture disposera d'un pouvoir d'opération et de gestion du pont pour une concession de 20 ans, et le péage collecté sera utilisé pour rembourser les prêts des travaux de construction.
D'ici 2020, selon les estimations, l'infrastructure devrait recevoir annuellement plus de 3 millions de tonnes métriques de fret et 1,48 million de passagers.