Dernière mise à jour à 08h33 le 25/07
La Chine continuera de "chercher le progrès tout en maintenant la stabilité" pour son travail économique au deuxième semestre de l'année, a-t-on appris lundi d'une réunion du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC).
La réunion, présidée par Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du PCC, a souligné que la Chine mettrait en oeuvre une politique fiscale proactive et une politique monétaire prudente avec la réforme structurelle du côté de l'offre comme thème majeur au deuxième semestre de l'année.
Les autorités maintiendront la continuité et la cohérence des politiques afin d'assurer un développement économique stable et sain, de promouvoir la réforme structurelle du côté de l'offre ainsi que de se prémunir contre les risques financiers systémiques, a-t-on appris d'un communiqué publié à l'issue de la réunion.
La réunion a affirmé la performance économique de la Chine au premier semestre de l'année, qui s'est situé dans une gamme appropriée avec des indicateurs économiques attendus et l'amélioration régulière de l'emploi urbain.
Pour le deuxième semestre de l'année, les dirigeants présents à la réunion ont appelé à mieux traiter la relation entre la stabilité et le progrès, ainsi que l'équilibre, le calendrier et l'intensité du travail économique du pays.
La réunion s'est engagée à prendre des mesures fermes pour faire progresser la réduction de la surcapacité, le destockage, le désendettement, l'atténuation des fardeaux des entreprises ainsi que la correction des maillons faibles, et à faire davantage d'efforts pour gérer les "entreprises zombies", ou les sociétés non rentables qui croulent sous le poids de dettes, de la mauvaise gestion ou de la surcapacité.
Le travail doit aussi être fait pour désamorcer les risques de dettes des gouvernements locaux, réglementer les activités financières des autorités locales ainsi que restreindre la croissance des dettes cachées. Parallèlement, la réglementation financière sera renforcée afin de faire en sorte que le secteur financier serve mieux l'économie réelle, indique le communiqué.