Dernière mise à jour à 08h33 le 25/07
Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lu Kang, a déclaré lundi qu'il n'y avait aucun différend territorial dans la zone de Doklam.
Le mois dernier, des troupes frontalières indiennes ont traversé la frontière Chine-Inde dans la section de Sikkim et sont entrées en territoire chinois, entravant l'activité normale des troupes frontalières chinoises à Doklam.
Selon des médias, la ministre australienne des Affaires étrangères, Julie Bishop, a annoncé que "A ma connaissance, il s'agit d'un différend qui dure depuis longtemps ... la position de l'Australie est que les différends territoriaux doivent être réglés de manière pacifique entre les pays concernés".
"Il est vrai que les différends territoriaux doivent être réglés pacifiquement, mais je dois indiquer qu'une telle annonce ne s'applique dans le cas de Doklam, parce qu'il n'y a eu aucun différend territorial sur le site où l'incident a lieu", a annoncé le porte-parole.
La section de Sikkim de la frontière entre la Chine et l'Inde a été délimitée, ce qui a été reconnu par la Chine et par l'Inde, a indiqué M. Lu.
L'intrusion de troupes frontalières indiennes s'est produite dans la section de Sikkim de la frontière Chine-Inde clairement définie. Elle est de nature différente des frictions et des confrontations précédentes entre les deux côtés, qui se sont déroulées dans des sections moins bien définies de leur frontière, a-t-il souligné.
"La Chine est prête à maintenir la paix et la stabilité de la frontière entre la Chine et l'Inde, mais la Chine ne fera pas de compromis en matière de souveraineté", a-t-il ajouté.
M. Lu a noté que la partie indienne était entièrement responsable de l'incident, l'exhortant à éviter toute escalade de la situation.