Chine : stabilité du marché de l'emploi au premier trimestre

La Chine a continué à connaître un marché de l'emploi stable durant le premier trimestre de cette année, avec un taux de chômage demeurant à un niveau relativement bas, ont montré les données publiées mardi.

En janvier, février et mars, le taux de chômage au sens du recensement dans les zones urbaines était respectivement de 5%, de 5% et de 5,1%, en baisse de 0,2, de 0,4 et de 0,1 point de pourcentage par rapport aux mêmes mois en 2017, selon le BES.

Le taux de chômage urbain au sens du recensement dans 31 grandes villes était de 4,9%, de 4,8% et de 4,9%, respectivement en baisse annuelle de 0,1, de 0,2 et de 0,1 point de pourcentage.

"Le marché de l'emploi de la Chine reste stable, grâce à une croissance économique soutenue à un rythme moyen et élevé et aux politiques en faveur de l'emploi de la Chine" a indiqué le chef du BES Ning Jizhe.

M. Ning a indiqué que le taux de chômage urbain était inférieur à la moyenne mondiale et à celui des pays en voie de développement.

Les dernières statistiques de l'Organisation internationale du Travail ont montré que le taux de chômage moyen du monde entier était de 5,7% et qu'il était de 5,5% pour les pays en voie de développement.

Malgré des conditions de l'emploi améliorées, M. Ning a reconnu que des défis demeuraient toujours comme le protectionnisme commercial et la montée des incertitudes économiques mondiales.

A partir d'avril 2018, le BES publiera régulièrement le taux de chômage mensuel dans les zones urbaines pour aider le gouvernement à promouvoir le macro-contrôle et fournir des informations permettant de mieux élaborer des politiques de l'emploi.

Le taux de chômage urbain au sens du recensement est basé sur le nombre de chômeurs qui ont participé à l'enquête sur l'emploi dans les zones urbaines, y compris les travailleurs migrants dans les villes.

Le taux de chômage urbain au sens du recensement a été instauré pour la première fois en 2014 pour mieux refléter le marché du travail et servir de complément au taux de chômage urbain enregistré dressé par le ministère des Ressources humaines et de la Sécurité sociale.

Le BES a également indiqué mardi que le nombre des travailleurs migrants avait atteint 174,41 millions à la fin du premier trimestre, en hausse de 1,1% en glissement annuel.