Une nouvelle question aux politiciens américains : savez-vous précisément ce que vous avez fait vous-mêmes ?

En juillet 2019, le plus grand centre de recherche et de développement d'armes biologiques et chimiques de l'armée américaine, la base biologique de Fort Detrick dans le Maryland, a fait l'objet d'une enquête et été fermé par le Centre de contrôle et de prévention des maladies américain. Ce laboratoire a soulevé beaucoup de doutes et a été qualifié de « centre expérimental le plus sombre du gouvernement américain » par les médias américains. La photo montre une capture d'écran d'un rapport publié sur le site Internet américain « Politics ».

Alors que la Fête des Mères vient juste d'avoir lieu, certains internautes américains ont déclaré sur les réseaux sociaux que 80 040 mères américaines ont perdu un membre de leur famille à cause de l'épidémie, tout cela en raison du déficit de leadership de Donald Trump. Face au mécontentement de la population nationale et aux doutes de la communauté internationale, les politiciens américains ne peuvent produire de preuves solides pas plus qu'ils ne peuvent prendre des mesures de prévention et de contrôle efficaces, mais ils prétendent encore vouloir tenir la Chine responsable.

Ridicule !

L'épidémie est une catastrophe naturelle, et la Chine en est également une victime. La communauté médicale internationale et même la communauté du renseignement américaine ont déclaré que le nouveau coronavirus est d'origine naturelle et n'a pas été génétiquement modifié. À un moment où la communauté internationale a désespérément besoin de solidarité et d'une lutte scientifique contre l'épidémie, les politiciens américains continuent de répandre la rumeur selon laquelle c'est « un laboratoire de Wuhan qui a fabriqué le virus », faisant fi de la science et des faits.

L'épidémie est une catastrophe naturelle et une réponse inadéquate est une « catastrophe humaine ». Mais en revanche, les politiciens américains considèrent cela comme une « catastrophe étrangère ».

En réponse à leur sophisme de la « catastrophe étrangère », nous ne pouvons nous empêcher de nous pose cette question : si tous les virus sont originaires de l'endroit où le premier cas a été signalé, alors cela ne veut-il pas dire que l'origine du sida est aux États-Unis ? Avec la propagation du sida dans le monde entier, les États-Unis ont-ils jamais été tenus pour responsables par qui que ce soit ? Un maire des États-Unis a déclaré qu'il avait été infecté par le nouveau coronavirus en novembre de l'année dernière, ce qui a incité les gens à se demander si les États-Unis n'ont pas traité pour de la grippe de nombreux patients atteints en fait du COVID-19. En juillet de l'année dernière, ABC a signalé qu'une communauté près du laboratoire biologique de Fort Detrick avait été victime d'une épidémie mortelle de maladie respiratoire. Le gouvernement américain n'a pas annoncé les résultats des tests sur les patients. Craindrait-il par hasard que ce soit un de ses laboratoires qui aie laissé s'échapper le virus ?

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Aux États-Unis, certains politiciens ont à plusieurs reprises accusé la Chine d'avoir dissimulé l'épidémie. Ils rêvent, espérant que ce soit vraiment le cas, car ils pourraient ainsi alléger leur propre responsabilité pour négligence.

Mais le problème est précisément que ce n'est pas le cas ! Du 3 janvier au 3 février de cette année, la Chine a envoyé pas moins de 30 notifications aux États-Unis, et le gouvernement américain ne l'a d'ailleurs jamais démenti. Depuis le 23 janvier, la Chine a successivement place une ville en confinement et même bouclé une province à Wuhan et dans le Hubei, et a même fait une notification sans précédent au monde, y compris aux États-Unis.

La réalité que les politiciens américains n'osent pas admettre est précisément les « problèmes internes »

De la découverte du premier cas le 20 janvier à l'annonce du 13 mars par le président des États-Unis, c'est comme si le gouvernement américain a semblé ne pas avoir eu connaissance de l'existence du nouveau coronavirus pendant 54 jours. Le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, a déclaré par la suite qu'il pensait que le nouveau coronavirus ne visait que les personnes de race jaune. Il y a certainement quelques personnes qui détiennent ce genre de préjugés non scientifiques. Au début de l'épidémie, le risque d'infection a été sérieusement sous-estimé et cela, c'est une responsabilité dont les États-Unis auront bien du mal à se défausser sur quelqu'un d'autre.

Mais que fait le gouvernement fédéral américain ?

Le 15 janvier, la Chambre des représentants des États-Unis a officiellement soumis au Sénat une demande en destitution du président Trump. Le 5 février, le président Trump a réussi à s'en sortir. Au cours de cette période, la première priorité de la Maison Blanche a consisté à savoir si le président Trump devrait ou non se retirer immédiatement. Après cela, Donald Trump a toujours placé ses espoirs de vaincre l'épidémie sur la possibilité que le virus « disparaisse comme par enchantement ». Il l'a dit le 27 février et a continué de le dire le 25 avril.

Le New York Times a publié le 8 avril un rapport d'enquête indiquant que la Maison Blanche avait méprisé à plusieurs reprises les avertissements de la communauté du renseignement américaine. Donald Trump a rejeté à plusieurs reprises la proposition des départements professionnels américains de mettre en œuvre l'isolement social aux États-Unis. Et c'est ainsi que le gouvernement américain a « gaspillé 70 jours » avant et après le 8 avril.

Les faits sont déjà clairs. L'ampleur actuelle de l'épidémie aux États-Unis est due à une mauvaise gouvernance. Face à un « problème interne » aussi grave, les États-Unis cherchent malgré tout encore à le faire passer pour un soi-disant « désastre étranger » dont la Chine serait responsable, ce qui est une tromperie et un chantage totalement éhonté. En outre, le fait que le gouvernement des États-Unis a causé de graves dommages à son propre pays et plus largement au monde en raison de ses propres erreurs de gouvernance alors pourtant qu'il a reçu suffisamment d'alerte rapide est un fait bien vivant et qu'il ne pourra jamais cacher.

C'est le gouvernement américain qui est responsable d'un si grand désastre, et en cherchant à en accuser les autres, il a complètement perdu la responsabilité dont un grand pays doit faire preuve.

Commentaire spécial du Quotidien du Peuple en ligne

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