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Répandre la haine à qui mieux-mieux et des actes négatifs d'une longue portée

le Quotidien du Peuple en ligne | 01.04.2021 09h45

Le 17 mars, la 46e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU a passé en revue les résultats de l'examen des droits de l'homme aux États-Unis, et de nombreux pays ont critiqué et se sont plaints de la situation des droits de l'homme dans ce pays.

La Syrie a demandé quelle qualification les États-Unis ont-ils pour se prétendre un « État de droit »? Les États-Unis se soustraient à leurs obligations relevant du droit international et cherchent des prétextes pour leurs agressions militaires et leurs menaces à l'unité et à l'intégrité territoriale d'autres pays. Les États-Unis devraient mettre fin à leurs agressions militaires perpétrées au soi-disant motif de la protection de leur sécurité nationale, à l'occupation du territoire et au pillage des ressources naturelles d'autres pays et au financement du terrorisme et du séparatisme.

En tant que victime directe des « droits de l'homme à l'américaine », les plaintes de la Syrie sont imprégnées de sang et de larmes. Au fil des ans, la soi-disant pratique des droits de l'homme aux États-Unis s'est davantage reflétée dans les violations des droits de l'homme contre d'autres pays. Afin d'obtenir des intérêts nationaux en matière de politique, d'économie et de sécurité, les États-Unis, d'une part, considèrent les droits de l'homme comme un outil stratégique, et souvent sanctionnent voire envahissent d'autres pays sous une bannière proclamant « les droits de l'homme sont au-dessus de la souveraineté » ; d'autre part, sous couvert des droits de l'homme, les États-Unis incitent et attisent partout des dissensions, créant des contradictions ethniques et des conflits ethniques dans d'autres pays, que l'on peut décrire comme des crimes aussi nombreux qu'indescriptibles.

Cette année marque le 10e anniversaire de la guerre civile en Libye. Après la guerre, la Libye a non seulement échoué à parvenir à la démocratie politique, à la prospérité économique et à la stabilité sociale, mais elle se trouve également dans une situation désastreuse. Selon les dernières données du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires, 278 000 Libyens sont toujours déplacés. L'ancien président américain Barack Obama a pour sa part admis que l'ingérence des États-Unis en Libye fut la plus grande erreur de sa présidence.

Cette année marque également le 10e anniversaire de la crise syrienne. La guerre qui ravage le pays depuis dix ans a porté un coup dur au développement intérieur de la Syrie. Selon Syrian Human Rights Watch, le nombre de morts causés par la guerre pourrait dépasser 500 000. Malheureusement, la crise syrienne n'est toujours pas terminée. Autrefois pays producteur de pétrole au Moyen-Orient, la Syrie est devenue du jour au lendemain un pays source de réfugiés, et ce qu'elle a maintenant, c'est le « bien-être » apporté par les « droits de l'homme à l'américaine ».

Depuis 2001, les États-Unis ont lancé illégalement des guerres et des opérations militaires contre l'Irak, la Libye, la Syrie, l'Afghanistan et d'autres pays, pêchant en eaux troubles, entraînant une « catastrophe des droits de l'homme » dans de nombreux pays et causant un impact douloureux sur la paix et la stabilité mondiales. On ne peut s'empêcher de se demander quels sont les droits de la personne protégés par les États-Unis ? Quel genre de droits protègent-ils?

Au fil des ans, le « phare » que prétendent être les États-Unis n'a épargné aucun effort pour « politiser » la question des droits de l'homme, ce qui est non seulement contraire à l'intention initiale de protection des droits de l'homme, mais aussi un « bassin de fermentation » où la haine naît et s'accumule.

Personne ne pourra oublier qu'en 1999, sous la bannière des « droits de l'homme », l'OTAN dirigée par les États-Unis a bombardé la Yougoslavie pendant 78 jours consécutifs. Qu'est-ce qui a été laissé derrière ? Une douleur qui ne peut être oubliée et une dette de sang qui ne peut être effacée. En 2001, la coalition dirigée par les États-Unis a lancé la guerre en Afghanistan sous le prétexte de « lutte contre le terrorisme ». Et qu'a obtenu le peuple afghan ? Ce qu'il a obtenu, c'est une paix toujours aussi éloignée. En 2003, les États-Unis ont lancé la guerre en Irak au motif que ce pays possédait des armes de destruction massive et soutenait secrètement des terroristes. Là encore, qu'a obtenu le peuple irakien ? Ce qu'il a obtenu, c'est un pays en pleine déliquescence et une économie déprimée. Jusqu'à présent, les États-Unis n'ont fourni aucune preuve que l'Irak possédait des « armes de destruction massive », à l'exception du petit flacon de poudre, en fait probablement de la lessive, brandi par l'ancien secrétaire d'État Mike Powell. L'année dernière, l'ancien président Trump a personnellement écrit sur Twitter que l'Irak « n'avait pas d'armes de destruction massive », mais Mike Powell a malgré tout permis aux États-Unis de « mener leur guerre ».

En fait, ces dernières années, des flambées de protestations anti-américaines ont éclaté dans de nombreuses régions du monde. Ces manifestations anti-américaines sont essentiellement le résultat des actions perverses des États-Unis, et les États-Unis eux-mêmes doivent faire face à de plus en plus de menaces à la sécurité. Quand l'injustice sera-t-elle enfin dénoncée ? Sous couvert de protection des droits de l'homme, les États-Unis utilisent le fer et le feu pour promouvoir l'exportation de la démocratie. Mais en fait, cela entraîne des déclins de population, des crises sociales et une tragédie des droits de l'homme dans d'autres pays. Les États-Unis sèment les graines de la haine dans tous les coins du monde. Cette haine va prendre racine et sera transmise de génération en génération. Cela entraînera des dangers cachés de grande portée pour la paix et la stabilité mondiales et le développement de la civilisation humaine.

À la session en cours du Conseil des droits de l'homme, près de 100 pays se sont opposés à la politisation des questions relatives aux droits de l'homme, à la politique deux poids deux mesures en matière de droits de l'homme et à l'ingérence dans les affaires intérieures d'autres pays sous prétexte des droits de l'homme à des fins politiques.

Ce que les gens peuvent ressentir, favorable ou défavorable, est une évidence. En ce qui concerne leurs vieux problèmes, les États-Unis doivent absolument changer !

Par Qin Chuan

Voir aussi:

1. Dénigrer sans vergogne le Xinjiang et dissimuler à toute force ses propres problèmes

2. Plonger délibérément l'auditoire dans la confusion et tenter de détourner l'attention

 

(Rédacteurs :实习生2, Yishuang Liu)
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