Au lendemain de l'expiration de l'ultimatum fixé par l'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy pour trouver une issue à la crise à l'UMP (Union pour un mouvement populaire, opposition), Jean-François Copé et François Fillon renouvellent leurs entretiens sans que n'en filtre le contenu.
Au lendemain de l'expiration de l'ultimatum fixé par Nicolas Sarkozy, les deux concurrents à la présidence de l'UMP, Jean- François Copé et François Fillon, en désaccord depuis plus de deux semaines sur le résultat de ce scrutin, n'avaient toujours pas réussi à trouver un accord pour mettre un terme au litige qui les oppose, rapporte la presse française.
Depuis le 18 novembre, un véritable bras de fer s'est engagé entre M. Copé qui revendique sa victoire et M. Fillon qui demande l'annulation du vote pour fraude et l'organisation d'un nouveau scrutin.
Le député filloniste Jérôme Chartier a déclaré mercredi matin qu'un accord sur la tenue d'un nouveau vote devrait être obtenu dans la semaine. "A la fin de la semaine, on saura s'il y a fumée blanche ou fumée grise", a-t-il déclaré au micro de France Inter, avant d'ajouter que "pour l'instant, il n'y a pas de fumée" et que "personne ne sait" ce qu'ils se disent.
Interrogée mercredi matin sur la chaîne de télévision Public Sénat, la députée UMP "non-alignée" Nathalie Kosciusko-Morizet a appelé MM. Fillon et Copé à trouver un accord "maintenant", car il y a "urgence". Refusant de donner une date butoir ou un ultimatum, elle a néanmoins averti que "la limite, c'est la lassitude de nos militants et elle est très grande".
MM. Fillon et Copé ont eu un entretien en tête-à-tête lundi, suivi de deux mardi et devraient encore se rencontrer mercredi, rappellent les médias français.
Le groupe parlementaire Rassemblement-UMP créé le 27 novembre par l'ancien Premier ministre François Fillon, qui rassemble plusieurs dizaines de députés issus de l'UMP, a siégé pour la première fois mardi au Parlement, matérialisant la scission parlementaire provisoire au sein du principal parti d'opposition.