Au moins 30 personnes ont été tuées et une quarantaine d'autres blessées, jeudi dans des attaques distinctes dans le nord et le centre de l'Irak, a-t-on appris de sources policières.
Une voiture piégée a explosée près d'un marché jeudi soir à Samarra, à quelque 120 km au nord de Bagdad, tuant 17 personnes et en blessant 26 autres, a annoncé une source policière à Xinhua sous condition d'anonymat.
Il y a eu trois femmes et deux enfants parmi les morts dans l'explosion, selon la source.
Une personne a été tuée et huit autres blessées dans un attentat suicide à la bombe dans la maison d'un policier au sud de Mossoul, à quelque 400 km au nord de Bagdad, a-t-elle ajouté.
Plus tôt dans la même journée, un policier a été abattu par des tireurs non identifiés dans le centre-ville de Mossoul, a indiqué une source de police provinciale à Xinhua sous couvert d'anonymat.
Dans un attentat à part, des hommes armés ont abattu un soldat en train de patrouiller dans le district d'al-Arabi dans le nord de Mossoul, alors qu'un civil a été tué par un tireur près de sa maison dans la partie est de la ville, selon la source.
Ailleurs, un policier et deux civils ont été tués dans l'explosion d'une bombe près d'un poste de contrôle dans la ville de Tall Afar, à quelque 60 km de Mossoul, a-t-elle ajouté.
Juste à l'ouest de Bagdad, une bombe sur le bord de la route a touché un minibus transportant des passagers dans la région d'Abou Ghraib, tuant un civil et en blessant trois autres, selon une source de police.
Ces attaques surviennent un jour après qu'une série d'explosions et de tirs meurtriers ont fait 57 morts et plus de 200 blessés, principalement à Bagdad.
L'Irak est témoin de sa pire éruption de violence de ces dernières années, soulevant l'inquiétude d'un retour à un conflit civil total, comme en 2006 et 2007, quand les pertes humaines mensuelles dépassaient parfois les 3000 morts.