Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué mardi que le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, restait en contact permanent avec les Etats alliés de la France au sujet du dossier syrien.
"Depuis le massacre chimique du 21 août, (M. Fabius) est en contact permanent avec nos principaux partenaires européens et internationaux, avec le secrétaire général des Nations unies ainsi qu'avec le secrétaire général de la Ligue arabe", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Philippe Lalliot.
L'attaque chimique menée dans les faubourgs de Damas, le 21 août dernier, a en effet suscité la condamnation d'une bonne partie de la communauté internationale, notamment celle de Washington et de Paris, ainsi que l'évocation du lancement de frappes aériennes contre le régime syrien.
M. Lalliot a, en outre, souligné que son ministre de tutelle avait évoqué avec ses partenaires internationaux les moyens à leur disposition "pour sanctionner l'utilisation des armes chimiques par le régime de Bachar al-Assad et dissuader ce dernier d'en faire usage".
"Ces contacts se poursuivent activement cette semaine", a poursuivi le haut diplomate français, faisant référence aux entretiens téléphoniques tenus ce mardi matin par M. Fabius avec son homologue portugais, Paulo Portas, et avec la haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Catherine Ashton.
M. Lalliot a également rappelé que le chef de la diplomatie française se rendrait les 5 et 6 septembre à Saint-Pétersbourg, en Russie, où il rencontrerait les ministres des affaires étrangères présents au sommet du G 20, notamment ses homologues américain, brésilien, chinois, russe et turc.
"Il se rendra ensuite les 6 et 7 septembre à Vilnius (en Lituanie), pour participer à la réunion informelle des ministres des affaires étrangères de l'Union européenne et à la rencontre prévue en marge avec le secrétaire d'Etat américain, M. John Kerry ", a conclu le porte-parole.
Le Congrès américain doit se prononcer sur l'opportunité d'une intervention militaire en Syrie, le 9 septembre prochain, tandis que le Parlement français s'apprête à débattre de cette question dès mercredi, sans pour l'heure procéder à un vote.