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Quel avenir pour le G20 après le sommet de Saint-Pétersbourg? (ANALYSE)

( Xinhua )

05.09.2013 à 11h06

Alors que Saint-Pétersbourg s'apprête à accueillir le G20, certaines crises récentes mettent en lumière un certain manque d'efficacité dans son processus de résolution.

Ce manque d'efficacité peut s'expliquer en grande partie par le fait que les membres du groupe sont susceptibles de faire passer leurs intérêts individuels au-dessus des intérêts communs ou partagés au sein du groupe.

Cela signifie qu'il est extrêmement difficile d'aboutir à la moindre réaction concertée à des problèmes économiques régionaux ou internationaux, sans parler de la difficulté d'aboutir à une action commune.

Les pays membres du G20, qui peaufinent leurs stratégies de développement pour leurs propres intérêts et ceux de leur cercle économique, doivent également chercher à améliorer l'esprit collectif du groupe et à assumer leurs responsabilités dans les résultats de la gouvernance économique mondiale.

Le G20 a beau regrouper les plus grandes puissances économiques du monde développé et en développement, plus de 2 milliards des 7 milliards de personnes sur Terre n'y sont pas représentées.

Le groupe, qui représente 90% du PIB mondial, 80% de ses échanges commerciaux et 70% de sa population, cherche à diversifier sa gamme de sommet, en proposant des événements tels que Business 20 (dédié au monde des affaires), Civil Society 20 (société civile), Labor 20 (travail), Think Tank 20 et Youth 20 (jeunesse), mais aucun de ces événements n'est susceptible d'influencer le processus de prise de décision du groupe.

Les leaders du G20 ont répondu aux critiques sur leur manque de responsabilité en introduisant le processus d'évaluation mutuelle (PEM) comme une plate-forme pour la coordination de la politique anti-crise, l'échange de données et les analyses de viabilité, mais cela ne règle pas le problème de la responsabilité des membres.

Le Bureau de stabilité financière (BSF) du G20, qui a été créé pour améliorer la coordination et établir des normes pour la régulation financière, n'a pas été d'une grande aide, l'arrivée de nouveaux membres ayant sapé un peu plus l'efficacité.

Le G20 est en train de devenir trop dilué pour parvenir à la moindre action concrète et importante, sauf en cas de crise mondiale.

Si les Nations Unies, qui regroupent 193 Etats membres, sont chargées de s'attaquer aux problèmes politiques du monde entier, le G20, qui réunit 43 membres, devrait se concentrer davantage sur les problèmes économiques et financiers.

Pourtant, aucun de ces problèmes ne peut être confronté sans traiter les problèmes politiques qui vont avec, particulièrement dans un monde où les pouvoirs politique, économique et militaire donnent davantage de poids à certains membres, comme les Etats-Unis, qui pèsent de tout leur poids sur les Nations Unies et le G20.

La mentalité des dirigeants américains devrait donc évoluer pour prendre également en compte les intérêts des autres pays, car la philosophie américaine, telle qu'elle est résumée par Richard Holbrooke ("multilatéral quand on le peut, unilatéral quand il le faut") pourrait condamner un groupe censé travailler de façon multilatérale, consensuelle et collective.

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