Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a déclaré lundi que l'accord auquel sont parvenus les dirigeants européens après une nuit de discussions pour éviter un "Grexit" montrait la solidarité de l'Europe, mais il a ajouté qu'il restait des "étapes difficiles" avant d'arriver à un nouveau plan d'aide pour la Grèce.
"L'Europe montre qu'elle peut agir de manière unie, solidaire et rationnelle", a déclaré M. Steinmeier dans un communiqué.
"Pour arriver à un nouveau plan d'aide, il reste certaines étapes difficiles, avant tout à Athènes, où il faut de façon urgente s'employer à instaurer une nouvelle confiance", a-t-il ajouté.
Après avoir accepté de mener de strictes réformes d'austérité auxquelles elle s'était opposée durant plusieurs mois, la Grèce a reçu ce lundi l'aval de ses créanciers internationaux lui permettant d'entamer des négociations sur un plan d'aide de 80 milliards d'euros de prêts.
Selon l'accord conclu lors du sommet de la zone euro qui s'est achevé lundi matin après 17 heures de débats, le Parlement grec doit adopter d'ici mercredi des lois sur la mise en place de réformes qui comprennent notamment des hausses de taxes et impôts, des réductions des dépenses ainsi que des baisses des pensions de retraite.
Plus tôt dans la journée lundi, le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Seibert a déclaré devant la presse que son gouvernement rechercherait l'accord du Parlement pour commencer des négociations sur le nouveau plan d'aide à la Grèce uniquement une fois que le Parlement grec aurait approuvé les réformes.