Dernière mise à jour à 15h21 le 13/08
Les charges pour harcèlement sexuel à l'encontre du fondateur de Wikileaks, Julian Assange, devraient expirer jeudi car le Parquet suédois n'a pu jusqu'à présent l'interroger sur ces événements remontant à 2010, ont rapporté mercredi les médias locaux.
Julian Assange est retranché à l'ambassade équatorienne à Londres depuis 2012 par crainte d'être extradé vers la Suède.
Les chefs d'inculpation pour harcèlement sexuel et pour un cas de coercition illicite devraient expirer car cinq années se sont écoulées depuis les faits allégués, et un autre chef d'inculpation expirera la semaine prochaine.
"Il ne sera pas condamné pour ces crimes, ni acquitté", a déclaré Claes Borgstrom, avocat représentant l'une des victimes déclarées, à l'agence de presse TT.
Les procureurs suédois n'ont pas été en mesure de mener à bien une seconde audience de M. Assange. Par conséquent, ils n'ont pas été en mesure de l'inculper officiellement au regard de la loi suédoise.
M. Assange a été interrogé une fois en 2010 avant de se rendre en Angleterre, où ce militant de la liberté d'expression a demandé sans succès la cassation des mandats d'extradition à son encontre par les tribunaux locaux.
Les autorités suédoises avaient à l'origine demandé que M. Assange soit interrogé en Suède, avant de convenir en mars de cette année qu'il pourrait être retrouvé à Londres.
Les autorités suédoises ont déclaré au journal local Dagens Nyheter qu'un traité judiciaire avec l'Équateur était nécessaire avant que cette affaire puisse être traitée, mais qu'un tel accord ne pourrait être mis en place avant l'expiration des charges ce jeudi.
L'accusation de viol déposée par l'une des victimes déclarées de M. Assange n'expirera pas avant 2020.