Dernière mise à jour à 13h16 le 08/12
L'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Yémen, Ismail Ould Cheikh Ahmed, a annoncé lundi que les parties prenantes au conflit dans ce pays ont accepté d'avoir des pourparlers de paix à partir du 15 décembre en Suisse.
Selon l'envoyé spécial, ces consultations sont destinées à convenir d'un cessez-le-feu permanent, à obtenir une amélioration de la situation humanitaire et à permettre un retour à une transition politique pacifique et ordonnée.
"Seule une solution politique mettra fin à la crise au Yémen", a déclaré M. Ould Cheikh Ahmed lors d'une conférence de presse à Genève. "Nous pensons vraiment que le seul moyen de mettre fin aux souffrances de la population yéménite et de reconstruire la confiance et le respect mutuel est un dialogue pacifique et inclusif".
Le gouvernement du Yémen et les rebelles houthis, ainsi que d'autres parties prenantes, ont promis de participer aux pourparlers qui seront présidés par l'Envoyé spécial. Chaque délégation comptera huit négociateurs et quatre conseillers.
L'objectif est de définir un plan pour la mise en œuvre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, dont la résolution 2216, afin de ramener le pays sur le chemin de la paix.
"J'appelle les parties à s'engager de bonne foi à chercher une solution politique durable pour le Yémen qui réponde aux aspirations du peuple yéménite en matière de paix, de stabilité et de prospérité. J'exhorte aussi toutes les parties à respecter une cessation complète des hostilités, effective le 15 décembre, afin de créer un environnement favorable aux pourparlers et donner aux Yéménites un répit après des mois de violence", a ajouté l'envoyé spécial.