Des pourparlers de paix yéménites attendus en Suisse

(Xinhua/Xu Jinquan)

À lire aussi :

• Al-Qaïda s'empare de deux villes dans le sud du Yémen
• Yémen : al-Qaïda attaque un centre des renseignements dans l'ouest du pays, 10 morts
• Vingt prisonniers tués dans des frappes aériennes de la coalition au Yémen

L'envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies au Yémen Ismaïl Ould Cheikh Ahmed a annoncé lundi l'organisation d'une série de pourparlers face-à-face avec les parties prenantes yéménites prévue le 15 décembre en Suisse.

Ces consultations visent à atteindre un cessez-le-feu permanent et complet et à garantir l'amélioration de la situation humanitaire et un retour à une transition politique pacifique et en ordre sur place, a affirmé le médiateur de l'ONU.

"Seulement une solution politique va mettre fin à la crise au Yémen", a-t-il indiqué, ajoutant que "nous sommes fortement convaincus que le seul moyen pour mettre un terme à la souffrance du peuple yéménite et rétablir la confiance et le respect mutuel est à travers un dialogue pacifique et conclusif".

Le gouvernement yéménite, le groupe chiite Houthi ainsi que d'autres parties concernées se sont engagés à participer aux négociations de paix, dans le but de développer un plan pour la mise en oeuvre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.

(Xinhua/Xu Jinquan)

L'envoyé spécial de l'ONU a appelé toutes les parties à s'engager sincèrement dans la recherche d'une solution politique durable pour le Yémen, "qui s'accorde avec les aspirations légitimes du peuple yéménite pour la paix, la stabilité et la prospérité".

Il a également exhorté toutes les parties à respecter une cessation totale des hostilités, qui sera entrée en vigueur le 15 décembre, dans le but de créer un environnement bénéfique aux prochaines négociations.

La situation sécuritaire au Yémen s'est détériorée depuis le mois de mars, quand la guerre a éclaté entre le groupe chiite Houthi, soutenu par l'ancien président Ali Abdallah Saleh, et le gouvernement soutenu par une coalition arabe menée par l'Arabie saoudite.

Plus de 6.000 personnes ont été tuées dans des combats au sol et des frappes aériennes depuis lors, la moitié étant des civils.