Dernière mise à jour à 08h22 le 26/01
La Corée du Sud souhaite organiser une conférence vidéo entre de hauts responsables militaires américains et japonais le mois prochain concernant le récent essai nucléaire de la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
Jeon Ha-Kyu, porte-parole du Comité des chefs d'Etat-major interarmées (JCS) sud-coréen, a indiqué lundi lors d'une conférence de presse que des discussions menées au niveau opérationnel sont en cours afin d'organiser une réunion le mois prochain entre les chefs des JCS américain, japonais et sud-coréen.
Les détails de la réunion, dont la date et la forme de la rencontre, n'ont pas encore été fixés, a ajouté M. Jeon.
Cette décision d'intensifier la coopération militaire entre Seoul, Washington et Tokyo survient après que Pyongyang a annoncé le 6 janvier la réussite de son premier test de bombe H, quatrième essai nucléaire du pays depuis 2006.
Les trois pays partageront des renseignements militaires pour empêcher les menaces nucléaires et balistiques de la RPDC, a déclaré lors d'une conférence de presse le porte-parole du ministère sud-coréen de la Défense Kim Min-Seok.
Les JCS sud-coréen et américain poursuivent leurs discussions sur le déploiement d'équipements stratégiques américains dans la péninsule coréenne, a indiqué M. Kim.
Quatre jours après le dernier essai nucléaire de Pyongyang, un bombardier B-52 américain a survolé la Corée du Sud pour protester contre cette provocation nucléaire.
Ce bombardier à longue portée, capable de larguer des bombes conventionnelles ainsi que des missiles de croisière pour des frappes chirurgicales, est rentré à sa base à Guam après ce survol.
Outre le bombardier B-52, les équipements stratégiques américains qui pourraient être déployés en Corée du Sud comprennent un porte-avions, un sous-marin nucléaire et des chasseurs furtifs F-22.