Dernière mise à jour à 10h41 le 30/01
L'envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, parle aux médias après sa rencontre avec la délégation du gouvernement syrien présidée par le représentant permanent de la Syrie auprès de l'ONU, Bashar Jaafari, au palais des Nations à Genève, le 29 janvier 2016. |
L'envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, a fait entendre vendredi de probables discussions avec le Haut comité des négociations (HCN) de l'opposition syrienne dimanche à Genève.
A l'issue d'une rencontre vendredi soir avec la seule délégation syrienne, celle du gouvernement syrien présidée par le représentant permanent de la Syrie auprès de l'ONU, Bashar Jaafari, au palais des Nations à Genève, M. de Mistura a souligné aux journalistes qu'afin de "poursuivre les négociations inter-syriennes" , les discussions avec le HCN devraient commencer probablement dimanche.
Le nouveau cycle de pourparlers de paix visant à résoudre la crise en Syrie, qui devait commencer lundi à Genève, a été reporté à vendredi.
M. de Mistura a martelé plus tôt dans la semaine que "la nouvelle gouvernance, la nouvelle Constitution et les nouvelles éléctions" seront à l'ordre du jour des discussions dont la priorité serait un cessez-le-feu plus élargi, la lutte contre la menace de l'Etat islamique et la facilitation du passage de l'aide humanitaire en Syrie.
Réuni dans la capitale saoudienne Ryad, l'essentiel des groupes de l'opposition syrienne a cependant refusé de participer au nouveau cycle de négociations inter-syriennes tant que les bombardements et le siège de localités se poursuivraient, a rapporté la presse locale.
"N'importe quel type de cessez-le-feu a besoin de deux interlocuteurs", a souligné M. de Mistura, ajoutant qu'il est important d'avoir toute indication sur l'éventuelle présence du HCN aux négociations.
Il a également souligné que l'accès à toute localité assiégée devrait être réalisé, ajoutant que 14 localités syriennes se privent de toute assistance humanitaire pour le moment.
Malgré les efforts de la communauté internationale qui ont abouti à la tenue début 2014 de la Conférence internationale sur la Syrie "Genève II", le processus du règlement de la crise syrienne piétine toujours, à cause de profondes divergences entre le gouvernement et l'opposition. A quoi s'ajoute la naissance de la force des djihadistes radicaux dans le pays, ce qui rend la situation syrienne encore plus complexe.