Ban Ki-moon "indigné" par le bombardement d'un camp de déplacés en Syrie

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est déclaré vendredi "indigné" par l'attaque contre un camp de déplacés jeudi près du village de Sarmada dans la province d'Idlib, en Syrie, près de la frontière avec la Turquie.

Il a appelé tous les Etats membres à agir immédiatement et collectivement pour mettre fin à la tragédie qui se déroule en Syrie, demandant aux membres du Conseil de sécurité de "donner suite aux engagements qu'ils ont pris dans les résolutions" visant à pousser les parties syriennes à cesser leurs attaques aveugles contre des civils, a fait savoir son porte-parole dans une déclaration à la presse.

Plus tôt vendredi, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a également condamné ce bombardement.

Jeudi soir, le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires, Stephen O'Brien, s'était dit horrifié et dégoûté par ce bombardement.

Les informations préliminaires indiquent qu'au moins 30 personnes ont été tuées et plus de 80 autres blessées, parmi lesquelles beaucoup de femmes et d'enfants, et des dizaines de tentes ont été détruites ou sérieusement endommagées.