Dernière mise à jour à 08h40 le 09/05
Téhéran considère comme sa ligne rouge la destitution du président syrien Bachar al-Assad avant la fin de son mandat actuel, a rapporté dimanche Press TV citant un haut conseiller du leader suprême iranien.
"Depuis que la nation syrienne a choisi Bachar al-Assad comme son président il y a deux ans, il sera au poste jusqu'à ce que la population syrienne décide de le changer", a indiqué Ali Akbar Velayati, conseiller de l'ayatollah Ali Khamenei sur les affaires internationales.
La nation syrienne et son gouvernement défendent fermement leur pays contre leurs ennemis, a déclaré M. Velayati, rejetant l'idée d'imposer un président en Syrie, au profit de l'Arabie Saoudite ou un autre pays.
Les étrangers ne peuvent pas imposer leur prédilection sur la nation syrienne, a souligné M. Valayati.
Il a réaffirmé le soutien solide de son pays à la résistance des populations syrienne et irakienne contre les terroristes.
L'Iran, un principal allié régional du gouvernement syrien dans sa lutte contre les groupes d'activistes, a annoncé plus tôt la présence de ses conseillers militaires en Syrie.
Samedi, le Corps des Gardiens de la révolution islamique (IRGC) a déclaré que 13 de ses conseillers militaires ont trouvé la mort dans les récents conflits syriens.
Dans un communiqué, l'IRGC a fait savoir que 21 autres Iraniens ont été blessés dans les affrontements à Khan Tuman, ville située dans le sud de la province syrienne d'Alep, a-t-il précisé.