Dernière mise à jour à 08h29 le 18/05
La police antiterroriste belge traiterait dix fois plus de dossiers suite aux nombreux événements liés au terrorisme, selon un rapport de l'organe de contrôle externe sur la police (Comité P) publié ce mardi par la chaîne de télévision belge RTBF.
Un rapport intermédiaire de l'organe de contrôle externe sur la police (Comité P) dévoile que la police antiterroriste belge n'a pas été en mesure de vérifier avant les attentats de Paris que Salah Abdeslam et Abdelhamid Abaooud ont été en contact peu de temps avant la fusillade de Verviers.
Selon la cellule antiterroriste de la police fédérale belge (la DR3), un travail minutieux a été fourni malgré les conditions difficiles dans lesquelles les enquêteurs doivent travailler. En cause, une importante hausse des informations à traiter depuis 2014 et un manque de moyen.
Depuis le démantèlement de la cellule de Verviers et les attentats de Bruxelles et Paris, la DR3 traiterait dix fois plus de dossiers liés au terrorisme. En moyenne, 50 fiches de travail étaient traitées par mois en 2014. En mars 2016, ce chiffre s'est élevé à 407 et à 527 en avril. La police antiterroriste explique n'avoir "pratiquement plus le temps de traiter" toutes les informations qu'elle reçoit. "Cette situation peut générer des problèmes de qualité et accroître le risque que des liens pertinents ne puissent être établis", a-t-elle averti.
Selon ce même rapport, la DR3 comptait près de 85 enquêteurs et 40 d'agents détachés en 2015. Une capacité que juge la DR3 comme largement insuffisante. De plus, les postes prisés de la cellule antiterroriste n'attirent plus les candidats. Avant les attentats, près de 70 personnes s'étaient présentés pour les 16 postes vacants d'inspecteurs. Depuis les attentats, 22 personnes se sont retirées et 5 autres ne se seraient pas présentés au premier entretien.
Le personnel de la cellule antiterroriste belge subit également depuis les attentats de Paris une pression de plus en plus grande de la part des médias et du parquet fédéral belge.
De nombreux agents accumulent aussi des heures supplémentaires et des jours de travail sans interruption. "La moitié des cadres en terrorisme commence à tomber malades", explique la DR3 qui souligne que les conséquences à long terme aura des répercussions sur la cellule antiterroriste belge et donc sur la sécurité du pays.
La RTBF souligne que trois ans sont nécessaires pour former un enquêteur en matière de terrorisme mais qu'aujourd'hui près de la moitié des agents ont moins de trois ans d'expérience.
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