Dernière mise à jour à 11h33 le 07/06
Le campement des Jardins d'Eole, dans le nord de Paris, où quelque 1.300 migrants vivaient depuis plusieurs semaines, a commencé à être évacué lundi matin, rapporte lundi la presse française.
"Le campement des Jardins d'Eole à Paris, où plus d'un millier de migrants sont installés depuis plusieurs semaines, a commencé à être évacué dans le calme, lundi 6 juin au matin", écrit lundi matin le site d'information en ligne FranceTV Info.
D'après le site, "peu après 7 heures, les premiers migrants, des femmes notamment, ont commencé à monter dans les bus qui devaient les emmener dans des centres mobilisés en Ile-de-France".
"Au total, une quarantaine de bus ont été mobilisés pour cette évacuation" et "les migrants, principalement des hommes, originaires d'Erythrée, d'Afghanistan, du Soudan et de Somalie, seront répartis dans une soixantaine de centres, des lieux d'hébergements provisoires, le temps d'examiner leur situation", expliquait lundi matin le journal Le Parisien.
D'après le préfet de région, Jean-François Carenco, cité par Le Parisien, "700 personnes avaient été évacuées du camp peu après 9 heures et au rythme d'une centaine de personnes toutes les vingt minutes, la fin de l'opération est programmée pour la fin de la matinée".
L'évacuation de ce campement, situé à la frontière des 18e et 19e arrondissements de la capitale française, aurait notamment été précipitée en raison de présence de cas de tuberculose, déjà annoncés vendredi par Le Parisien.
Présente au moment de l'évacuation, la ministre française du Logement, Emmanuelle Cosse, a déclaré que "toutes ces personnes doivent être mises à l'abri dans des lieux d'hébergement et aller vers une demande d'asile".
Selon le décompte de la préfecture de région, cette évacuation est la 23e opération du genre organisée à Paris depuis juin 2015.
Face à l'afflux de migrants dans la capitale française, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé la semaine dernière la création prochaine d'un nouveau lieu d'accueil et d'hébergement pour les personnes migrantes à Paris.