Dernière mise à jour à 08h16 le 23/09
Les deux adolescents soupçonnés d'avoir déclenché la fausse alerte attentat samedi dernier à Paris ont été mis en examen dans la nuit de mercredi à jeudi et placés en foyer éducatif à la demande du juge, ont annoncé jeudi plusieurs médias français, dont Franceinfo, citant une source judiciaire.
Agés de 14 et 16 ans, les deux jeunes auraient appelé la police en évoquant une prise d'otage dans l'église Saint-Leu, dans le 1er arrondissement de Paris. Les responsables de l'église, prévenus par la police, ont alors fermé le lieu par précaution, et la préfecture de police a envoyé un message d'alerte attentat, le tout provoquant un mouvement de panique dans le quartier. L'appel a donné lieu à une vaste opération policière, avec la mobilisation d'un hélicoptère et des forces spéciales de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI).
Peu après les faits, le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a fait savoir que l'Etat français se constituerait partie civile et demanderait remboursement des préjudices subis. Comme le rappelle ce jeudi plusieurs médias français, la diffusion d'une fausse information dans le but de faire croire à une attaque terroriste est passible de deux ans de prison et de 30.000 euros d'amende.
Par ailleurs, plusieurs médias ont indiqué ce jeudi que le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour appels téléphoniques malveillants, dénonciation de crime imaginaire et divulgation de fausse information dans le but de faire croire à une attaque terroriste.