Dernière mise à jour à 09h07 le 23/09
Voici des citations de quelques uns des intervenants du débat général de la 71e session de l'Assemblée générale de l'ONU le 22 septembre.
"L'Agenda 2030 pour le Développement durable est un agenda universel, complet et indivisible qui représente un point de référence commun pour chacun d'entre nous. Il est également un outil efficace pour répondre aux défis universels qui dépassent les frontières et menacent la cohésion régionale et internationale" (Nicos Anastasiades, président de Chypre).
"La sécurité est devenue un problème global, en une époque où les grandes puissances s'attachent avant tout à tester de nouvelles méthodes de répression et d'intervention militaire sous prétexte de créer un environnement plus sûr pour leurs citoyens. La genèse du terrorisme et de l'extrémisme violent à l'échelle transnationale peut être attribuée aux stratégies de sécurité développées par les grandes puissances dans les 15 dernières années. La principale leçon à retenir, devant ces tendances, c'est qu'il est impossible d'obtenir la sécurité dans une région en créant de l'insécurité dans d'autres régions ; cela pourrait même mener à davantage d'insécurité partout dans le monde" (Hassan Rohani, président d'Iran).
"Pour autant, les actions convenues n'ont été que partiellement mises en œuvre. Nous l'avons déploré en son temps, ici même : nous n'avons pas respecté tous nos engagements, surtout financiers. Nous n'avons pas répondu entièrement aux espoirs et attentes de nos peuples" (Paul Biya, président du Cameroun).
"Oui, la position de l'Afrique vise à réparer les torts historiques. Oui, la position de l'Afrique vise à renforcer les voix africaines aux Nations Unies. Mais plus que tout, la position de l'Afrique est de contribuer à rendre les Nations Unies plus efficaces, plus démocratiques et plus tournées vers l'avenir" (Ernest Bai Koroma, président du Sierra Leone).
"Le changement climatique est un défi mondial qui exige de nous des transformations universelles. Nous ne pouvons tout simplement pas continuer comme si de rien n'était. L'avenir des plus vulnérables - comme mon peuple et mon pays - est en jeu. Nous avons besoin d'une évolution majeure de l'état d'esprit global, d'une évolution majeure des méthodes mondiales de développement, et d'une évolution majeure de la manière dont nous faisons des affaires" (Taneti Maamau, président de Kiribati).