Dernière mise à jour à 08h02 le 17/10
La Corée du Sud a condamné dimanche le dernier tir d'essai d'un missile balistique à portée intermédiaire mené par la République populaire démocratique de Corée (RPDC), lequel s'est soldé par un échec.
Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a indiqué dans un communiqué que le tir d'un tel missile par la RPDC constituait une violation des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, que le tir ait réussi ou non.
Séoul a condamné avec véhémence les provocations répétées de Pyongyang, qui constituent une grave menace pour la paix et la sécurité dans la péninsule coréenne ainsi que dans toute la société internationale, selon le communiqué.
Samedi après-midi, la RPDC a procédé à un tir d'essai d'un missile balistique à portée intermédiaire de type Musudan, qui pourrait frapper la base militaire américaine à Guam, a annoncé dimanche le Comité des chefs d'état-major interarmées (JCS) de la Corée du Sud.
Le missile a explosé peu après son décollage, selon le JCS.
Le 22 juin dernier, Pyongyang a lancé un missile Musudan à portée intermédiaire, qui a volé quelque 400 km en atteignant une altitude de 1413,6 km, ce qui est considéré comme un avancement technologique considérable et le premier succès réalisé par la RPDC après les nombreux échecs que ce type de projectile avait subis.
Le ministère des Affaires étrangères a indiqué que la provocation de la RPDC représentait un défi à l'autorité de l'ONU, car ce dernier tir était intervenu alors que les membres du Conseil de sécurité de l'ONU menaient des consultations sur de nouvelles résolutions visant à sanctionner Pyongyang pour son cinquième essai nucléaire effectué le 9 septembre dernier.