Dernière mise à jour à 08h45 le 27/10
Le ministère syrien des Affaires étrangères a démenti mercredi l'emploi d'armes chimiques par les forces gouvernementales dans les combats qui font en ce moment rage dans ce pays dévasté par la guerre, selon l'agence de presse étatique SANA.
Le communiqué du ministère a démenti ce qu'il a décrit comme les "accusations" récemment formulées dans un rapport d'enquête publié par l'ONU et l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Le rapport a en effet accusé les forces syriennes d'avoir procédé à une attaque au gaz contre les rebelles de la province d'Idlib, dans le nord-ouest du pays, en mars 2015.
"Le gouvernement syrien dément toutes les accusations figurant dans ce rapport, et souligne qu'il reste fidèle aux engagements qu'il a pris" lorsqu'il a ratifié le traité sur les armes chimiques et la Convention pour l'interdiction des armes chimiques, selon le communiqué.
Le gouvernement syrien a déjà démenti à plusieurs reprises les "allégations propagées par certains éléments occidentaux et par leurs serviteurs" à propos de l'emploi d'armes chimiques dans la lutte contre les rebelles.
On estime que des attaques aux armes chimiques ont eu lieu dans plusieurs zones de Syrie au cours des dernières années, attaques dont le gouvernement et les rebelles s'accusent mutuellement.
Au moins 1 400 personnes ont été tuées le 21 août 2013, lorsque plusieurs quartiers contrôlés par l'opposition dans la banlieue de Damas ont été touchées par des roquettes contenant du gaz sarin. L'opposition et le gouvernement se sont réciproquement accusés d'avoir commis cette attaque.
La même année, une attaque chimique a touché la ville de Khan al-Asal, alors contrôlée par le gouvernement, dans la campagne d'Alep. Plusieurs soldats et civils syriens ont été tués ou gravement blessés par suffocation. Le gouvernement a accusé les rebelles, qui ont à leur tour démenti être responsables de l'attaque.
En octobre 2013, des responsables de l'OIAC sont arrivés en Syrie pour surveiller le démantèlement de l'arsenal chimique syrien, après que Damas a officiellement rejoint la Convention pour l'interdiction des armes chimiques.
L'OIAC a par la suite confirmé que le gouvernement avait bien neutralisé ses installations de production d'armes chimiques.
Le démantèlement des armes chimiques syriennes avait été obtenu grâce à un accord entre les Etats-Unis et la Russie, et avait constitué le premier signe de consensus entre les deux puissances sur le conflit syrien.
Depuis, des attaques aux gaz toxiques ont continué à être épisodiquement signalées.
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