Dernière mise à jour à 08h15 le 03/11
(Xinhua) |
Mercredi, dans le cadre de leur campagne visant à chasser les combattants de l'État islamique (EI) de leur dernier bastion important en Irak, les forces de sécurité irakiennes ont poursuivi leur progression à la périphérie de la ville de Mossoul et libéré 13 villages qui étaient aux mains du groupe extrémiste.
Les forces irakiennes et la police fédérale ont réalisé des progrès significatifs au sud de Mossoul lorsque l'armée a reconquis huit villages et s'est rapprochée de la ville d'Hammam al-Alil, à quelque vingt kilomètres au sud de Mossoul, a déclaré une source du Commandement des opérations interarmées (JOC) à Xinhua sous couvert de l'anonymat.
Les unités paramilitaires Hached Al-Chaabi ont repris cinq villages alors qu'elles progressaient au sud-ouest de Mossoul vers la ville de Tal Afar, à quelque cent kilomètres à l'ouest de Mossoul.
Trois autres villages ont été encerclés par des combattants des unités Hached Al-Chaabi, a poursuivi la source, ajoutant que les villages devraient être libérés dans les prochaines heures.
Pendant la progression, les affrontements entre les unités paramilitaires et les combattants de l'EI ont été très violents. Un grand nombre de combattants de l'EI ont été tués et cinq voitures piégées ont été détruites.
L'opération des unités Hached Al-Chaabi, principalement chiites, avait pour objet de reprendre Tal Afar afin de couper les voies d'approvisionnement entre Mossoul et la Syrie voisine.
À l'est de Mossoul, les forces d'élite antiterroristes n'ont pas progressé davantage à l'est de la ville car elles ont continué à se battre dans le district de Gogjali pour éliminer les dernières poches de résistance des combattants de l'EI.
Le 17 octobre, Haider al-Abadi, Premier ministre et commandant en chef des forces irakiennes, a déclaré le lancement d'une offensive de grande envergure en vue de reprendre Mossoul.
Située à 400 km au nord de la capitale, Mossoul, deuxième plus grande ville d'Irak, est contrôlée par l'EI depuis le mois de juin 2014, date à laquelle les forces gouvernementales ont quitté la ville en abandonnant leurs armes.