Dernière mise à jour à 13h18 le 04/11
Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a annoncé jeudi qu'environ 9.700 enfants déplacés dans la région de Mossoul, en Irak, ont besoin d'une aide urgente.
Dans un communiqué de presse, l'UNICEF a précisé que ces enfants font partie des quelques 20.700 personnes déplacées depuis le début des opérations militaires visant à reprendre la ville de Mossoul à l'organisation terroriste Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), aussi appelé Daech.
"J'ai rencontré des mères et des enfants qui étaient si soulagés d'être sortis vivants", a déclaré la chef des opérations sur le terrain de l'UNICEF en Irak, Pernille Ironside, suite à sa visite du site d'identification et de contrôle de Nargizlia. "Ils ont clairement traversés beaucoup d'épreuve", a-t-elle ajouté.
La plupart des nouvelles personnes sont arrivées épuisées, démunies, parfois même pieds nus, et incertaines sur ce qui allait leur arriver.
Sur place, l'UNICEF va la rencontre des familles pour vérifier l'état dans lequel se trouvent leurs enfants et s'ils manquent certains d'entre eux. À leur arrivée, les familles reçoivent de l'eau potable et des collations, comprenant un supplément nutritionnel pour les enfants. Les enfants âgés de 6 mois à 15 ans sont immédiatement vaccinés contre la polio et la rougeole par une équipe gouvernementale locale soutenue par l'UNICEF. Beaucoup de ces enfants n'avaient pas été vaccinés depuis deux ans.
Les familles passent jusqu'à une demi-journée dans des sites d'examen et d'identification avant d'être transférés vers un camp d'urgence où elles sont logées. Sur place, l'UNICEF s'assure que de l'eau, des douches et des latrines propres soient disponibles. Les enfants sont soumis à un dépistage de la malnutrition et traités en conséquence. Des équipes mobiles soutenues par le Fonds fournissent des soins psychologiques aux enfants.
L'UNICEF prépare également des espaces d'apprentissage temporaires et des activités récréatives pour les enfants dans les camps.
Bien que beaucoup de personnes aient fui et restent dans des camps, d'autres ont choisi de rester dans leurs villages nouvellement libérés. L'UNICEF ajuste sa réponse en conséquence afin d'atteindre toutes les populations dans le besoin.
"Selon l'évolution de la situation, il est important que nous restions vigilants et que nous adaptions notre réponse pour mieux aider les enfants et les familles", a conclu Mme Ironside.