Dernière mise à jour à 08h16 le 15/11
Le Premier ministre Shinzo Abe a admis lundi que le Partenariat transpacifique (TPP) était en danger suite à l'élection du républicain Donald Trump en tant que nouveau président des Etats-Unis.
"Je reconnais que la situation (du TPP) est difficile", aurait déclaré M. Abe face à un comité spécial de la Chambre haute délibérant lundi sur cet accord.
Mais il a également déclaré ne pas croire que le TPP était mort, et qu'il parlerait avec M. Trump de son opinion sur le libre-échange lors d'une rencontre bilatérale le 17 novembre.
Il a indiqué que les dirigeants des nations participant au TPP tiendront une réunion sur la question en marge de la réunion du forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) au Pérou plus tard dans la semaine, selon Kyodo News.
Le gouvernement japonais présente actuellement le TPP à la Chambre haute du parlement, tentant de le faire approuver avant la fin de la session actuelle de la Diète le 30 novembre, ce qui ferait du Japon le premier pays signataire à ratifier le pacte.
La Chambre basse du parlement japonais a voté en faveur de ratifier le pacte et a fait passer une loi à cet égard la semaine dernière, et ce malgré les chances de plus en plus faibles que le pacte soit ratifié par les Etats-Unis.
Le président élu américain Donald Trump a exprimé de manière répétée son opposition au TPP et a déclaré qu'il retirerait les Etats-Unis du TPP dès qu'il entrerait en fonction.
Le TPP implique l'Australie, Brunei, le Canada, le Chili, les Etats-Unis, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam. Il a été formellement signé par les ministres de ces 12 pays en février après plus de cinq ans de négociations.