Dernière mise à jour à 10h00 le 23/12
La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a dénoncé une fois de plus jeudi une résolution passée fin novembre par le Conseil de sécurité de l'ONU pour lui imposer de nouvelles sanctions, dans le but de faire obstacle à son programme de missiles nucléaires et balistiques.
Ni les sanctions de l'ONU ni celles d'un pays indépendant ne pourront jamais faire plier la RPDC, qui est d'ores et déjà devenue une puissance nucléaire et spatiale, a déclaré le directeur du département des Lois et Traités du ministère des Affaires étrangères de la RPDC, dans un communiqué relayé par KCNA, l'agence de presse gouvernementale.
Le directeur a notamment dénoncé la résolution récemment adoptée par l'ONU, affirmant qu'elle constituait "une violation flagrante et parfaitement illégale de la souveraineté de la RPDC".
"Les mesures d'autodéfense de la RPDC sont destinée à défendre sa dignité et ses droits vitaux, et à préserver la paix face à la menace de guerre nucléaire croissante posée par les Etats-Unis. Ces mesures font partie des droits légitimes d'un Etat souverain", a déclaré le communiqué.
La RPDC a réaffirmé que le développement de ses capacités nucléaires et de nouvelles technologies de missiles balistiques ne visait qu'à contrer la menace militaire croissante que constituent Washington et d'autres forces hostiles.
Le 30 novembre, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l'unanimité une résolution visant à durcir les sanctions contre la RPDC, en réponse à son cinquième et plus important essai nucléaire, qui a eu lieu le 9 septembre. Mais Pyongyang a rejeté cette résolution, affirmant qu'il s'agissait d'une "violation de la souveraineté de la RPDC".
Le Conseil a fixé une limite supérieure aux exportations de charbon de la RPDC, précisant que le montant total des exportations de charbon de la RPDC ne devra pas dépasser 400,9 millions de dollars américains ou 7,5 millions de tonnes métriques, selon celle de ces deux valeurs qui sera la plus basse. La mesure entrera en vigueur le 1er janvier 2017.
Le Conseil de sécurité a également interdit à la RPDC les ventes de cuivre, de nickel, d'argent, de zinc et de statues.