Dernière mise à jour à 14h53 le 01/01
Le calme régnait samedi dans la plupart des villes syriennes, depuis l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu jeudi à minuit malgré quelques affrontements, a déclaré samedi un groupe d'observation.
L'accord de cessez-le feu, qui a été négocié par la Turquie et la Russie, et approuvé par le gouvernement syrien et la plupart des groupes rebelles, tenait toujours samedi, a déclaré l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.
Pourtant, ce groupe d'observation basé au Royaume-Uni a déclaré que des affrontements ont eu lieu dans la région de Wadi Barada au nord-ouest de Damas, la capitale syrienne.
Les rebelles de Wadi Barada, où se trouve la source de Figeh, qui sert de source principale d'approvisionnement en eau pour Damas,ont coupé l'eau potable de la capitale depuis le 22 décembre, obligeant le gouvernement à utiliser les puits de réserve pour répondre aux besoins d'eau minimum des plus de 5 millions d'habitants de la ville.
Une telle coupure pèse encore plus sur les habitants de Damas qui s'efforcent d'assurer leurs besoins en eau, sans aucune solution immédiate en vue.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, des affrontements ont également été signalés dans les provinces de Daraa et de Qunaitera, dans le sud du pays, sans donner des détails sur les pertes en vies humaines.
Par ailleurs, une source bien informée a déclaré à Xinhua, sous couvert d'anonymat, que les combats à Wadi Barada ont cessé samedi soir, alors que des
spéculations affirment qu'un accord pourrait être trouvé bientôt pour l'évacuation des rebelles de cette région et le reprise du contrôle par l'armée de la source principale, pour répondre aux besoins d'eau des habitants de la capitale.