Dernière mise à jour à 08h22 le 16/01
"La conférence de Paris a répété et réaffirmé la légitimité de toutes les résolutions internationales, notamment celles qui portent sur les principes essentiels du droit international, et a rejeté les décisions d'autorité, les implantations forcées et l'imposition de faits accomplis sur le terrain, y compris à Jérusalem", a déclaré dimanche soir le président palestinien Mahmoud Abbas.
M. Abbas a remercié le président français et son gouvernement pour avoir hébergé cette conférence et pour avoir déployé tous les efforts nécessaires à sa réussite. Les Palestiniens ont salué la tenue de cette conférence de paix dimanche à Paris, à laquelle ont participé 70 ministres des Affaires étrangères et cinq organisations internationales.
La conférence s'est achevée par une déclaration réaffirmant la nécessité de mettre fin à l'occupation israélienne et de faire respecter le droit du peuple palestinien à créer un Etat indépendant, afin de vivre côte à côte avec Israël dans le cadre d'une solution à deux Etats.
Le président palestinien a également appelé les Etats n'ayant pas encore reconnu l'Etat de Palestine à le faire, dans le but de préserver la possibilité d'une solution à deux Etats, et de rétablir la sécurité et la stabilité dans la région.
A ce jour, 138 pays ont reconnu la Palestine en tant qu'Etat.
Saeb Erekat, le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine, a souligné que cette déclaration de clôture, émise par plus de 70 ministres des Affaires étrangères, constituait un message adressé à Israël pour lui signifier qu'il ne pourrait parvenir à la paix et à la sécurité sans mettre d'abord fin à l'occupation.
Riad Malki, ministre palestinien des Affaires étrangères, a quant à lui souligné que la déclaration finale de la conférence de Paris venait compléter la dernière résolution de l'ONU sur les colonies israéliennes, et constituait ainsi une nouvelle victoire diplomatique pour les Palestiniens.
Les négociations de paix entre Israël et la Palestine sont dans l'impasse depuis avril 2014. Les pourparlers parrainés par les Etats-Unis, qui avaient duré neuf mois, n'avaient produit aucun résultat concret.