Dernière mise à jour à 08h35 le 14/04
Le compte à rebours a commencé pour le référendum crucial qui doit avoir lieu dimanche en Turquie, afin de décider du passage éventuel à une nouvelle Constitution et à un système présidentiel exécutif. Les tenants du "pour" et du "contre" semblent pour le moment à égalité, et le résultat du vote pourrait bien être déterminé par les derniers indécis, selon les analystes locaux.
Un récent sondage effectué le 12 avril a révélé des intentions de vote quasiment égales dans les deux camps. Le "oui" ne remporterait qu'une légère avance avec 52,5 %, mais uniquement après redistribution égale des voix des électeurs encore indécis, a déclaré à Xinhua Ozer Sencar, président de l'agence de sondages Metropoll.
Les électeurs turcs devront se prononcer pour ou contre une modification de la Constitution, qui entérinerait le passage d'un système parlementaire à un système présidentiel exécutif, une évolution que le président Recep Tayyip Erdogan présente comme nécessaire à la stabilité du pays.
Mais près de 9 % des électeurs sont encore indécis, et pourraient au dernier moment déterminer l'issue du référendum, a déclaré M. Sencar, soulignant qu'il était encore impossible pour le moment de prévoir leur comportement le jour du scrutin.
Le président Erdogan exerce une forte influence personnelle sur les électeurs, et emploie une rhétorique très agressive envers le Parti républicain du peuple (CHP), le principal parti d'opposition, partisan du "non" au référendum. Cette influence a contribué à faire fortement augmenter le nombre des partisans du "oui", a expliqué M. Sencar.
"Le président Erdogan recourt à une rhétorique de bipolarisation, comme à chaque élection. Toute sa rhétorique est basée sur cette bipolarisation. Il prend soin de ne pas entrer dans les détails des modifications constitutionnelles qu'il propose au peuple", s'appuyant plutôt sur des arguments sans rapport avec le contenu de ces modifications, a souligné M. Sencar.
De fait, une étude de l'agence de sondages KODA révèle le 13 avril que les intentions de vote favorables à l'amendement de la Constitution avaient augmenté de 7 % depuis que le président Erdogan était entré en campagne en février.
La récente crise diplomatique entre la Turquie et l'Europe, qui a éclaté après que les Pays-Bas et l'Allemagne ont invoqué des motifs de sécurité pour interdire aux ministres turcs de venir faire campagne sur leur territoire, a également contribué à l'augmentation des intentions de vote favorables au "oui", a ajouté M. Sencar.
Les partisans du "non" manquent par ailleurs d'un chef unique, et restent divisés entre plusieurs formations politiques différentes.
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