Dernière mise à jour à 08h41 le 02/05
(Xinhua/Yan Liang) |
Le président américain Donald Trump a célébré samedi ses cent premiers jours à la Maison Blanche, renouant avec les accents de sa campagne électorale à l'occasion d'un discours prononcé devant une foule enthousiaste à Harrisburg en Pennsylvanie (nord-est).
Il s'en est une nouvelle fois pris à la presse, rappelant qu'il n'avait pas choisi d'assister au dîner annuel de l'Association des correspondants de la Maison Blanche qui se déroulait au même moment à Washington. "Je suis on ne peut plus ravi d'être à plus de 150km du marigot de Washington", a-t-il notamment lancé.
La Pennsylvanie est l'un des trois Etats clés qui ont permis de lui accorder une victoire décisive lors de la présidentielle de novembre dernier. Dans l'enceinte du Centre des expositions et de la foire agricole d'Harrisburg, M. Trump a pu constater qu'il bénéficiait toujours du soutien de ceux qui ont voté pour lui il y a près de six mois.
"Nous n'allons plus laisser d'autres pays profiter de nous. A partir de maintenant, c'est l'Amérique d'abord", a-t-il lancé en référence à l'un de ses thèmes de campagne favoris.
Lors de son discours, Donald Trump a cité ce qu'il considère comme les succès de sa jeune présidence, comme la nomination de Neil Gorsuch à la Cour suprême ou son feu vert au projet d'oléoduc Keystone XL.
Mais beaucoup de promesses n'ont pas encore été tenues.
Le chef de l'Etat américain a ainsi fait de nombreux efforts pour restreindre l'accès des immigrés, mais ses deux décrets présidentiels interdisant temporairement l'entrée de ressortissants de certains pays musulmans se sont heurtés à la justice fédérale.
Sa tentative de "supprimer et remplacer" la loi dite Obamacare sur la couverture santé s'est embourbée au Congrès, où les élus républicains ne sont pas parvenus à s'entendre entre eux sur le projet alternatif.
En dépit de ces revers, rien ne semble indiquer que Donald Trump a perdu le soutien de ses partisans. Les derniers sondages montrent que peu d'entre ceux qui ont voté pour lui regrettent aujourd'hui leur choix.