Dernière mise à jour à 08h43 le 16/05
Moins de 70 000 dollars américains auraient été payés en rançon à travers le monde après la récente cyberattaque dans laquelle quelque 150 pays ont été touchés par un "ransomware", a déclaré lundi la Maison Blanche.
"Nous n'avons été informés d'aucun cas dans lequel le paiement de la rançon aurait mené à la récupération des données infectées", a déclaré dans une conférence de presse quotidienne Tom Bossert, conseiller à la Sécurité intérieure auprès de la Maison Blanche.
M. Bossert a expliqué que l'attaque, effectuée à l'aide d'un virus de type "ransomware" appelé "WannaCry" ou "WannaCrypt", avait infecté plus de 300 000 ordinateurs dans quelque 150 pays. La bonne nouvelle est cependant que "le taux de propagation a ralenti au cours du week-end".
Aucun système informatique fédéral n'a par ailleurs été infecté aux Etats-Unis, a-t-il précisé.
M. Bossert a également affirmé que le ransomware existait en trois versions différentes, mais que les mises à jour du système d'exploitation permettaient de se protéger contre chacune d'entre elles.
Dimanche, Microsoft a vivement critiqué l'Agence de la sécurité nationale (NSA) des Etats-Unis, qui aurait été la première à découvrir la faille de sécurité utilisée par cette attaque, mais aurait choisi de la garder secrète - avant que ces informations ne lui soient dérobées et ne soient communiquées au grand public.
"L'exploitation de cette faille s'inscrit dans un outil de plus grande envergure, qui a été mis au point par les coupables, et non par le gouvernement américain. Il ne s'agit pas d'un outil développé par la NSA pour prendre des données en otage", a cependant souligné M. Bossert.