Dernière mise à jour à 08h48 le 17/05
Le ministère syrien des Affaires étrangères a démenti mardi les accusations selon lesquelles un crématorium serait utilisé dans une prison militaire près de Damas, la capitale, pour faire disparaître de nombreux corps d'opposants.
Dans un communiqué, l'armée a réfuté les accusations concernant la prison de Sednaïa, tout comme les accusations précédentes sur l'emploi de barils d'explosifs ou d'armes chimiques. Pour Damas, il s'agit là d'une "nouvelle histoire hollywoodienne sans aucun rapport avec la réalité".
Ces accusations sur ce four crématoire avaient été lancées lundi à Washington par le secrétaire d'Etat adjoint par intérim aux Affaires proche-orientales, Stuart Jones. "Nous pensons que la construction d'un incinérateur est une tentative visant à dissimuler l'étendue des meurtres de masse qui se déroulent dans la prison de Sednaïa", avait-il dit, invoquant à l'appui de ses propos des images satellite.
Ce n'est pas la première fois que Sednaïa est citée. En février dernier, l'ONG Amnesty International avait accusé le régime de Bachar el-Assad de mener des pendaisons en masse dans le même établissement, faisant état de 13.000 exécutions depuis le début de la guerre civile en 2011.
Dans un entretien à Yahoo News, M. Assad avait démenti de telles accusations.