Dernière mise à jour à 08h48 le 17/05
Mardi, le président des Etats-Unis, Donald Trump, a tweeté qu'il a ''le droit absolu'' de partager certaines informations avec la Russie, un jour après que ses principaux collaborateurs ont fermement démenti les informations dans les médias l'accusant d'avoir partagé des informations ''top secrètes'' avec des responsables russes, la semaine dernière, à la Maison Blanche.
"En tant que président, j'ai souhaité partager avec la Russie (lors d'une rencontre prévue de manière ouverte à la Maison Blanche), ce que j'ai absolument le droit de faire, des faits qui ont trait au terrorisme et à la sécurité des vols de compagnies aériennes. Des raisons humanitaires ; par ailleurs, je veux que la Russie intensifie considérablement sa lutte contre l'EI et le terrorisme,'' a écrit M. Trump dans des tweets publiés mardi matin.
M. Trump a également tweeté mardi avoir demandé à l'ancien directeur du FBI, James Comey, qu'il a limogé la semaine dernière, ''dès le début de mon administration, de trouver - au sein de la communauté du renseignement - CEUX QUI FONT DES RÉVÉLATIONS..."
Néanmoins, M. Trump n'a pas dit spécifiquement via Twitter s'il a ou non révélé des informations ultra-sensibles à des responsables russes.
Le président des Etats-Unis aurait relayé des informations - provenant d'une source de renseignements fondamentale - sur l'État islamique en Irak et en Syrie, lors d'une rencontre avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et l'ambassadeur russe, Sergueï Kislyak, dans le Bureau ovale, la semaine dernière.
Le Washington Post a été le premier organe de presse, lundi soir, a faire état de cette révélation d'informations, suivi par le New York Times et d'autres médias américains.
Les informations qui auraient été révélées étaient tellement sensibles que les détails les concernant n'avaient pas été portés à la connaissance des alliés et que leur diffusion devait strictement se limiter aux membres du gouvernement des Etats-Unis, précise l'article du Washington Post.