Dernière mise à jour à 08h34 le 12/06
Samedi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit que la crise qatarie doit être résolue avant que ne débute la période de fête marquant la fin du ramadan, le 25 juin.
Le président a fait cette déclaration lors d'une réunion à huis clos avec le ministre bahreïnien des Affaires étrangères, le cheikh Khaled Bin Ahmed Al-Khalifa, à Istanbul, aurait indiqué le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, selon un média turc.
M. Erdogan s'est dit déterminé à ce que la crise qatarie soit résolue d'une façon pacifique, a rapporté M. Cavusoglu.
Plus tôt cette semaine, accusant le Qatar de soutenir le terrorisme, l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Émirats arabes unis et l'Égypte ont rompu leurs liens diplomatiques avec le Qatar et lui ont imposé des sanctions. D'autres pays, notamment la Libye, le Yémen et les Maldives leur ont emboîté le pas.
Jeudi soir, M. Erdogan a ratifié deux accords sur le déploiement de soldats turcs au Qatar et sur la formation de ses gendarmes ; les deux accords avaient été adoptés la veille par le parlement turc.
Vendredi, le président a demandé que soit levé le blocus imposé au Qatar.
M. Cavusoglu a dit que la base militaire turque au Qatar a pour objectif la sécurité dans la région du Golfe et qu'elle ne cible spécifiquement aucun pays.
Pendant le ramadan, qui dure un mois et s'achèvera le 24 juin, les musulmans turcs et d'autres pays jeûnent du lever jusqu'au coucher du soleil. Une fête de trois jours - l'Aïd el-Fitr - marquera la fin du ramadan.