Dernière mise à jour à 13h47 le 12/06
Le ministère de l'Unification sud-coréen a réaffirmé lundi qu'il réexaminerait les demandes de contacts civils intercoréens avec une certaine flexibilité.
Lors d'un point de presse, le porte-parole du ministère de l'Unification, Lee Duk-haeng, a déclaré que la position du gouvernement n'avait pas changé et que les demandes de contacts civils intercoréens seraient réexaminées avec une certaine flexibilité, en gardant à l'esprit les sanctions imposées à la République populaire démocratique de Corée (RPDC) par la communauté internationale.
Cette position se fonde sur la politique du nouveau gouvernement, qui juge indésirable la rupture des relations intercoréennes.
Au pouvoir depuis un mois, le président sud-coréen Moon Jae-in est considéré comme l'héritier de la politique du "rayon de soleil", un plan de rapprochement avec la RPDC lancé dans les années 2000. En effet, il prône le renforcement des relations intercoréennes par la coopération économique et les contacts civils.
Le porte-parole du ministère a toutefois indiqué que le gouvernement répondrait avec fermeté à toute provocation de la part de la RPDC dans le cadre de l'alliance militaire entre la Corée du Sud et les Etats-Unis.
La RPDC a procédé à cinq tirs d'essais de missiles depuis que le gouvernement de M. Moon a pris ses fonctions le 10 mai.
Malgré l'escalade des tensions sur la péninsule coréenne, le nouveau gouvernement sud-coréen prône l'amélioration des relations avec Pyongyang par la reprise des contacts civils.
Depuis l'investiture de M. Moon, le gouvernement a approuvé 15 demandes de contacts civils avec la RPDC. Une vingtaine d'autres demandes n'ont pas encore été traitées.