Dernière mise à jour à 16h11 le 13/06
La fracture entre les Etats-Unis et les grandes économies industrialisées sur la question du changement climatique a continué de se creuser à Bologne au cours de la réunion des ministres de l'Environnement du G7, durant laquelle tous les Etats membres ont réaffirmé leur soutien ferme à l'Accord de Paris, à l'exception des Etats-Unis.
Dans leur déclaration conjointe, l'Allemagne, le Canada, la France, l'Italie, le Japon et le Royaume-Uni ont prôné une action commune face au changement climatique, réaffirmant "leur fort engagement à mettre en oeuvre rapidement et efficacement l'Accord de Paris, qui reste l'instrument qui permettra au monde d'affronter efficacement le changement climatique de toute urgence et de s'adapter à ses effets".
Ils ont également réaffirmé l'objectif de mobiliser au moins 100 milliards de dollars par an d'ici 2020 pour aider les pays pauvres et en développement à s'adapter aux effets du changement climatique.
La position des Etats-Unis a pour sa part fait l'objet d'une note de bas de page. "Les Etats-Unis ne se joignent pas aux sections du communiqué portant sur le changement climatique et les banques multilatérales de développement, conformément à l'annonce récente de leur renoncement immédiat à l'Accord de Paris et aux engagements financiers qui en découlent", peut-on lire dans une note située sur la seconde page du document.
Catherine McKenna, ministre canadienne de l'Environnement qui présidera la réunion du G7 en 2018, a souligné que les Etats membres espéraient que les Etats-Unis les rejoindraient de nouveau sur cette question dans une certaine mesure.
Le chef de l'Agence américaine de protection de l'environnement, Scott Pruitt, principal représentant envoyé par le président américain Donald Trump à la réunion, n'a fait qu'un passage éclair au G7, rentrant à Washington seulement quelques heures après son arrivée.