Israël confirme la mort de deux Palestiniens dans des affrontements à Jérusalem-Est

La police israélienne a confirmé la mort d'un deuxième jeune Palestinien qui a été tué lors des affrontements entre Palestiniens et forces israéliennes à Jérusalem-Est vendredi.

Muhamad Hasan Abu Ghanem, 19 ans, a été blessé lors des affrontements dans le quartier de Al-Tur à Jérusalem-Est, où il habitait, selon la porte-parole de la police, Luba Samri.

Il était décédé à l'hôpital et les circonstances de son décès font l'objet d'une enquête, a-t-elle ajouté.

Selon certains médias palestiniens, au moins cinq personnes ont été tuées dans les affrontements de vendredi après-midi.

Au moins 250 Palestiniens ont été blessés dans des affrontements, selon le Croissant-Rouge palestinien.

Plus tôt, Muhammad Mahmoud Sharaf, âgé de 17 ans, qui a été blessé pendant les affrontements dans son quartier, Silwan, a succombé aux blessures dans l'hôpital Al-Maqasid à Jérusalem Est.

Des témoins oculaires ont affirmé qu'un colon israélien lui avait tiré une balle dans le cou.

Les deux Palestiniens ont été enterrés peu de temps après leur décès de peur qu'Israël ne confisque leurs corps.

La mort de Sharaf a déclenché plus de protestations dans toute la Cisjordanie.

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré que trois Palestiniens ont été tués vendredi lors des affrontements entre manifestants palestiniens et forces israéliennes après les prières du vendredi midi.

Israël a bloqué vendredi l'accès de l'esplanade des Mosquées à Jérusalem aux musulmans de moins de 50 ans, déployant quelque 3.000 policiers près du site pour faire face aux protestations contre de récentes mesures de sécurité.

Cette interdiction survient au lendemain de la décision du gouvernement israélien de ne pas enlever les portiques de sécurité à l'entrée de l'esplanade, connue sous le nom de mont du Temple pour les juifs. Ces détecteurs de métaux ainsi que des caméras ont été installés après une fusillade près du site le 14 juillet qui avait coûté la vie à deux policiers. Les trois assaillants, des Arabes israéliens, avaient ensuite été abattus.