Dernière mise à jour à 15h48 le 18/07
Les vacances d'été, les grandes vacances comme on les appelle chez nous, sont une longue période de deux mois ou les élèves doivent s'occuper utilement pour ne pas retomber dans l'oisiveté et l'indiscipline. Adolescents pour la majorité, ils sont plutôt difficiles à gérer et il faut une certaine organisation pour leur trouver une activité pendant cette période. Un congé bénéfique pour leur quotidien, et aidant aussi leurs parents.
C'est dans ce cadre que des camps d'été sont organisés dans les zones et quartiers du nord de la capitale Bujumbura. Par exemple, cette année, le Centre Jeunes Kamenge, va permettre à plus de 2 000 jeunes de suivre des formations.
Certains dans la matinée fabriqueront des briques destinées à la construction de maisons pour les personnes vulnérables. Les midis et après-midis, ceux âgés entre 15 et 20 ans, vont participer à plusieurs sessions où ils apprennent notamment comment se comporter face au fléau du VIH Sida, et à résoudre pacifiquement les conflits tout en recevant des conseils sur la cohabitation pacifique entre les jeunes de différentes ethnies. A la fin de chaque session, ils recevront du matériel scolaire pour mieux commencer la prochaine année scolaire.
D'autres enfants passent leurs journées à lire dans les bibliothèques, où ils peuvent participer à des concours de récitation, de poésie ou d'écriture. Pour ces vacances d'été, certains centres proposent une série d'activités pour apprendre aux plus petits les danses et chansons traditionnelles, et autres programmes destinés à les éduquer à l'amour de la culture. Des vacances vraiment colorées.
Alors que beaucoup s'amusent, d'autres travaillent en vendant des produits facilement conservables comme les arachides et les beignets. Il y a également des embauches temporaires comme coiffeurs dans des salons pour hommes et femmes. Quoi qu'il arrive, ces grandes vacances pour les jeunes Africains ne se passent pas dans l'oisiveté surtout qu'il faut aider les parents à subvenir aux besoins de leurs enfants.
Blandine NIYONGERE
CAPC, Le Renouveau du Burundi