Dernière mise à jour à 08h54 le 25/07
L'Arabie saoudite autorisera les pèlerins venus du Qatar à visiter le royaume pour les pèlerinages de l'omra et du Hajj cette année, en dépit du contentieux diplomatique qui oppose les deux pays, a rapporté lundi la presse locale.
La seule restriction imposée aux pèlerins qataris est qu'ils se rendent en Arabie saoudite par une compagnie aérienne autre que Qatar Airways, la compagnie nationale qatarie, a rapporté la chaîne Al Arabiya.
L'Autorité générale de l'Aviation civile d'Arabie saoudite a cité un communiqué du ministère saoudien du Hajj et de l'omra, affirmant que Riyad accueillerait cette année les Qataris souhaitant prendre part à ces deux pèlerinages, à conditions qu'ils obtiennent les permis adéquats auprès du ministère et du département concernés au Qatar.
Les pèlerins qataris pourront se rendre au royaume à bord de n'importe quelle compagnie aérienne, à l'exception de Qatar Airways, et emprunter n'importe quel itinéraire, à condition de ne pas entrer en Arabie saoudite à partir de Doha, indique le communiqué.
Les pèlerins devront entrer sur le territoire saoudien par l'aéroport international du roi Abdelaziz à Jeddah, ou par l'aéroport international du prince Mohammed Ben Abdelaziz à Médine, selon la même source.
Le Hajj est le pèlerinage annuel à la Mecque, en Arabie saoudite. La Mecque est la plus importante ville sainte des musulmans. Cette année, la saison du Hajj commencera le 30 août au soir, et s'achèvera le 4 septembre au soir.
L'omra est également un pèlerinage à la Mecque, mais qui peut être entrepris à tout moment de l'année.
Depuis le 5 juin, l'Arabie saoudite a pris la tête d'un quartet de pays arabes qui ont décidé de couper tout lien diplomatique avec le Qatar, et d'imposer un blocus à cette riche nation du Golfe. Les pays du quartet accusent notamment Doha de soutenir le terrorisme et de s'ingérer dans leurs affaires intérieures.
Le quartet comprend également les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte. En dépit de l'intensification des efforts de médiation régionaux et internationaux, les deux parties n'ont pas encore réussi à organiser des négociations directes pour sortir de la crise.